Tara, le voyage "an III"
Avril à Décembre 2012
29/11 - 2/12 - 2012
Nouvelle Zélande
Great Barrier Island*

50 miles ventés avant une dépression annoncée nous séparent de Great Barrier, où nous arriverons à temps pour nous abriter dans une baie pendant 36 heures, tout seuls... le rush de l'été n'est pas commencé, il parait qu'en pleine saison, on peut dénombrer 1500 bateaux sur ses côtes découpées , mais il y a tellement de baies et de recoins que tous y trouvent une place...
La côte est magnifique, et nous débarquerons ,le beau temps revenu , à Port Fitzroy, point de départ de nombreuses balades à pied. Après une mise en jambe le premier jour, nous nous attaquerons le lendemain à l'ascension du mont Hobson, point culminant à 620m. pas grand chose direz vous, mais quand même 8 heures de marche A.R., et montée d'environ 1300 marches installées par le "D.O.C." , picnic avec vue splendide dans un refuge du D.O.C., la descente de l'autre côté, (800 marches) est vraiment douloureuse pour nos pauvres genoux, 2 ou 3 jours de courbatures au programme des jours suivants... mais l'immense satisfaction de "l'avoir fait", et le respect des Néozeds à qui l'on raconte ça !!.
* Great Barrier de son nom maori Aotea(le nuage), grande comme Belle Ile environ, mais plus montagneuse, nom donné par James Cook pour sa position protectrice du golf de Hauraki , elle reste à l'état naturel, pas d'électricité autre que solaire et groupe électrogène, peu de téléphone, ni banque ni super marché, seules de petites épiceries ravitaillées par les ferries d'Auckland (88 km)
Bay of Islands

Traversée Nouvelle Calédonie - Nouvelle Zélande
Great Barrier Island*
Nous
quittons Bay of Islands pour Great Barrier, courte escale à Tutukaka,
base de départ pour les plongées à Poor Knights Islands,( un des 10
plus beaux sites d'après Cousteau ), mais la température de l'eau
(14/16) m'a vraiment refroidi... on verra une autre fois...

50 miles ventés avant une dépression annoncée nous séparent de Great Barrier, où nous arriverons à temps pour nous abriter dans une baie pendant 36 heures, tout seuls... le rush de l'été n'est pas commencé, il parait qu'en pleine saison, on peut dénombrer 1500 bateaux sur ses côtes découpées , mais il y a tellement de baies et de recoins que tous y trouvent une place...
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La côte est magnifique, et nous débarquerons ,le beau temps revenu , à Port Fitzroy, point de départ de nombreuses balades à pied. Après une mise en jambe le premier jour, nous nous attaquerons le lendemain à l'ascension du mont Hobson, point culminant à 620m. pas grand chose direz vous, mais quand même 8 heures de marche A.R., et montée d'environ 1300 marches installées par le "D.O.C." , picnic avec vue splendide dans un refuge du D.O.C., la descente de l'autre côté, (800 marches) est vraiment douloureuse pour nos pauvres genoux, 2 ou 3 jours de courbatures au programme des jours suivants... mais l'immense satisfaction de "l'avoir fait", et le respect des Néozeds à qui l'on raconte ça !!.
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![]() fougères arborescentes géantes |
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![]() pont suspendu... |
* Great Barrier de son nom maori Aotea(le nuage), grande comme Belle Ile environ, mais plus montagneuse, nom donné par James Cook pour sa position protectrice du golf de Hauraki , elle reste à l'état naturel, pas d'électricité autre que solaire et groupe électrogène, peu de téléphone, ni banque ni super marché, seules de petites épiceries ravitaillées par les ferries d'Auckland (88 km)
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au sommet du mont Hobson, Hirakimata en Maori (627 m)
Bay of Islands
Notre
premier contact avec l'ile du Nord nous emmène dans le dédale des iles
de la Bay of Islands, berceau historique de la naissance de la
nation.
Imaginez une baie de Quiberon plus
fermée, avec 144 iles et 800 km de côtes, des fonds de sable
et vase de 2 à 8 mètres permettant de mouiller n'importe où , dans chaque crique, devant chaque plage, ou simplement entre deux iles, il y a toujours un endroit abrité du vent et du clapot, ici, pas de houle. Notre préférée, Urupukapuka pour ses nombreuses balades.
et vase de 2 à 8 mètres permettant de mouiller n'importe où , dans chaque crique, devant chaque plage, ou simplement entre deux iles, il y a toujours un endroit abrité du vent et du clapot, ici, pas de houle. Notre préférée, Urupukapuka pour ses nombreuses balades.
C
La
plupart inhabitées, elles sont récupérées par le Conservatoire du
littoral (DOC) qui les entretient et les aménage, offrant aux visiteurs de
splendides sentiers de randonnée aménagés comme on rêverait que soient
les nôtres en France...
Nous avons marché chaque jour 2 à 3 heures, à travers des pâturages peuplés de moutons, sans nous lasser de monter et descendre les collines qui rejoignent les plages parmi une végétation luxuriante, offrant ,à chaque détour, des vues splendides sur les iles alentour.
Nous avons marché chaque jour 2 à 3 heures, à travers des pâturages peuplés de moutons, sans nous lasser de monter et descendre les collines qui rejoignent les plages parmi une végétation luxuriante, offrant ,à chaque détour, des vues splendides sur les iles alentour.
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Divers aperçus de la Bay of Islands depuis nos promenades |
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La
traversée de Nouvelle Calédonie jusqu'à Opua en Nouvelle Zélande s'est
bien passée, nous avons mis 7 jours et demi pour parcourir finalement
1000 milles au lieu des 880 prévus en ligne droite, les 3 derniers
jours ont été un peu pénibles avec un vent moyen dans le nez (15
à 20 nd) sur une mer très abrupte qui stoppait le bateau à chaque
vague, seule solution pour gagner un peu de terrain s'appuyer avec le
moteur au ralenti, nous arrivions ainsi à marcher à 2 noeuds vers le
but !!!
L'arrivée dans la "Bay of Islands" par un rayon de soleil couchant à été superbe et je vous fais profiter des photos prises par un collègue que nous rattrapions, décidément après les photos d'avion à l'arrivée à Nouméa, Tara est attendu partout ..
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les zig et les zag à l'arrivée en NZ |
manœuvres de pont |
L'arrivée dans la "Bay of Islands" par un rayon de soleil couchant à été superbe et je vous fais profiter des photos prises par un collègue que nous rattrapions, décidément après les photos d'avion à l'arrivée à Nouméa, Tara est attendu partout ..
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Des iles Sous le Vent à la Nouvelle Calédonie
et la Nouvelle Zélande
et la Nouvelle Zélande
Nouvelle Calédonie
Oct. Nov. 2012
Oct. Nov. 2012
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La Nouvelle Calédonie, ce sont des paysages magnifiques et en vrac: Une Grande Terre et des
plages de sable blanc, des lagons aux couleurs incroyables, les iles
Loyautes et des Pins, de hauts pins colonnaires, des mines de nickel( or vert), des
montagnes façon Jura mais en sauvage, une seule ville Nouméa , des bourgs et des villages dont on ne voit même pas le centre.
![]() Ile des Pins, baie de Upi
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![]() Nouvelle Calédonie et les Loyautées |
![]() Pyrogues dans la baie de Upi |
![]() Contre jour sur le canal Woodin |
![]() hutte ronde kanak |
![]() coucher de soleil à l'ile des Pins |
![]() ile des Pins, la "piscine"
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Les habitants: les Kanaks organisés en tribus, et les autres, Caldoches
descendants des anciens bagnards, nés ici ,et les colons libres, plus les Métropolitains installés dans
l'économie locale, et surtout myriade de fonctionnaires dont les
salaires gonflés par les largesses des plans sociaux de l'ère Mitterrand
font artificiellement monter le coût de la vie...
La Calédonie est prospère, avec un taux de croissance supérieur au nôtre, mais 17% de son PIB provient de nos aides,
Le nickel ne représente pas plus de 10% du PIB.
Au milieu de tous ces clichés, la qualité de vie est au top, tournée vers la mer, les baies qui entourent Nouméa s'animent dès 4H à la sortie du travail, kitesurf et autres sports de glisse, les régates du mercredi après-midi réunissent de 20 à 40 bateaux....
Nous avons fait 4 jours de voiture entre le sud et le nord, (1200 km) pour visiter Grande terre, puis Tara a pointé à l'ile des Pins, (réputation non usurpée), les iles Loyautés, Ouvéa un des plus beaux lagons rencontrés , Lifou, très sauvage, une eau transparente, et un accueil des Kanaks digne de celui des Marquises.
Retour musclé à Nouméa (130miles) avec 4 heures d'orages en pleine nuit et 38 nds de vent, au près bien entendu...
La Calédonie est prospère, avec un taux de croissance supérieur au nôtre, mais 17% de son PIB provient de nos aides,
Le nickel ne représente pas plus de 10% du PIB.
Au milieu de tous ces clichés, la qualité de vie est au top, tournée vers la mer, les baies qui entourent Nouméa s'animent dès 4H à la sortie du travail, kitesurf et autres sports de glisse, les régates du mercredi après-midi réunissent de 20 à 40 bateaux....
Nous avons fait 4 jours de voiture entre le sud et le nord, (1200 km) pour visiter Grande terre, puis Tara a pointé à l'ile des Pins, (réputation non usurpée), les iles Loyautés, Ouvéa un des plus beaux lagons rencontrés , Lifou, très sauvage, une eau transparente, et un accueil des Kanaks digne de celui des Marquises.
Retour musclé à Nouméa (130miles) avec 4 heures d'orages en pleine nuit et 38 nds de vent, au près bien entendu...
![]() nos amis les kanaks |
![]() les mines de nickel |
![]() la poule de Hienghène |
![]() Ouvéa, falaise de Lekine |
![]() cascade de Colnett |
![]() magasin ![]() le fils du chef de tribu et sa femme |
![]() les enfants sautent dans l'eau... |
Nous avions fait une traversée expresse des Fiji à Nouméa début
octobre, 4jours et 2h pour 700 miles..., aidés par une jolie
bateau-stoppeuse de 34 ans rencontrée à Suva, qui s'est avérée, bonne
équipière, charmante, bonne cuisinière, il n'y a que le ménage que
Michèle ne lui laissait pas faire... Elle retournait à Nouméa après 4
mois d'humanitaire à Manille dans un orphelinat, ça nous avait
convaincu sur la qualité de la personne... et nous n'avons pas été déçus. Nous laisserons une amie de plus derrière nous!
![]() Clotilde de Nouméa |
![]() vue d'avion à l'arrivée à Nouméa par un ami de Clotilde |
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![]() Vue d'avion à l'arrivée à Nouméa |
![]() Dépose de groupe... à Suva (Fiji) |
![]() et repose!! |
Les iles FIJI
Août 2012
27 Août 2012,Août 2012
Arrivée ce matin à l'ouest de Viti Levu, à Denarau, vaste complexe touristique avec marina (complète!), nous mouillons à l'extérieur, arrêt technique où nous récupérons notre ami Gérard pour 3 semaines de visite des Fiji, et où j'espère enfin mettre le site à jour, ayant échoué dans ma tentative à Suva...
Entre Suva et ici, nous avons fait une très jolie et intéressante escale sur une petite île typique fidjienne avec un village de 200 habitants, bel accueil et jolie messe méthodiste.
en vrac les première photos:
YANUCA
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Tara aux FIJI
Après une courte escale de 4 jours aux Tonga, nous avons
repris la route vers Suva, (420 miles) capitale des FIJI,
pour y résoudre une
petite réparation sur la pompe à injection du moteur qui nous donne
quelques soucis.
Super accueil au Royal Yacht Club, Martin, le mécano se démène, et mettra 6 jours compris le sacro-saint WE pour démonter, transmettre au diéséliste qui devra faire venir une pièce par avion de l'autre côté de l'ile, puis remontage.
Michèle ayant trouvé "des grains de poivres" près de l'ancre en nettoyant, il s'avère que le roulement bas de l'enrouleur est en train de cracher ses billes, Martin mettra 24 heures pour nous ramener la pièce refaite , pour 10 fois moins cher que Profurl... le fabricant français qui soigne ses marges....
Les FIJI, ce sont des petits points sur la carte du Pacifique, mais c'est un grand pays, 2 grandes iles, 2 fois la surface de la Corse et 800 000 habitants. Moitiés indiens, moitiés Mélanésiens, très fiers de leurs pays, TRES accueillants, mélange de reliefs montagneux et de lagons, nous partons demain à la découverte pour vous faire partager nos rencontres .
Super accueil au Royal Yacht Club, Martin, le mécano se démène, et mettra 6 jours compris le sacro-saint WE pour démonter, transmettre au diéséliste qui devra faire venir une pièce par avion de l'autre côté de l'ile, puis remontage.
Michèle ayant trouvé "des grains de poivres" près de l'ancre en nettoyant, il s'avère que le roulement bas de l'enrouleur est en train de cracher ses billes, Martin mettra 24 heures pour nous ramener la pièce refaite , pour 10 fois moins cher que Profurl... le fabricant français qui soigne ses marges....
Les FIJI, ce sont des petits points sur la carte du Pacifique, mais c'est un grand pays, 2 grandes iles, 2 fois la surface de la Corse et 800 000 habitants. Moitiés indiens, moitiés Mélanésiens, très fiers de leurs pays, TRES accueillants, mélange de reliefs montagneux et de lagons, nous partons demain à la découverte pour vous faire partager nos rencontres .
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![]() Marché de Suva |
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![]() pompe à injection refitée
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![]() cartes des Fiji |
Apperçu des Tonga
Août 2012
Août 2012
![]() apperçu des Tonga, chapelet d'iles hautes formant labyrinthes |
![]() végétation tropicale, arbre tentaculaire |
![]() en mer, pêche d'une dorade corhyphène coriace, celle là ne voudra pas monter à bord, sa copine , 20 minutes plus tard 21 kg, 1,35 m nous nourrira pendant plusieurs jours ... |
![]() Sortie de la messe |
![]() Transport en commun |
![]() famille à la sortie de la messe |
NIUE
Août 2012
Août 2012
![]() Côte sous le vent |
![]() A chaque descente à terre, l'annexe est sortie de l'eau avec une grue |
![]() Nuie Yacht Club |
NIUE est un des plus petits états au monde, 1200 habitants sur l'île, et 3000 à l'extérieur, 15 kilomètres de long et de large, premier contact avec la population anglicane du Pacifique, pas de port proprement dit sur ce gros amas de roche volcanique, plat et haut de 50 mètres, une baie mal protégée où ont été mis quelques corps morts pour les voileux de passage vers l'ouest quand le temps le permet...
![]() habitat rural |
![]() platier sur la côte au vent |
![]() tombes au bord de la route |
Nous y avons apprécié: -la gentillesse des habitants, -l'office du tourisme (dont pourrait prendre exemple n'importe quelle ville française voir Européenne), -l'eau d'une pureté cristaline jamais vue ailleurs, (nous distinguons parfaitement le fond sous le bateau mouillé par 28 mètres !! cela donne une couleur d'un bleu indéfinissable) - autour de l'ile les tombes au bord de la route, - les grottes, cavernes et failles dans la roche, - le Nuie Yacht Club "the biggest little Yacht club in the world" et son commodore Keith.
Rencontres cosmopolites de voileux, Américains, Australiens, Néozélandais, Espagnol, Belge.
![]() faille |
![]() piscine
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![]() diner entre voileux |
MOPELIA - NUIE
Après nos 12 jours "hors du temps à MOPELIA" , nous avons enfin pris la route vers l'ouest, avec pas mal de retard, arrêt 4 jours à NIUE , petite îles perdue au milieu du Pacifique, 950 miles de Mopélia, après une semaine de navigation fort agréable, globalement petit temps avec 2 jours de vent 25 noeuds au milieu pour avancer un peu...
Mopélia, le bonheur entre terre et mer
Juillet 2012
Juillet 2012
Nous avons découvert à Mopelia, un univers incroyable, difficile à imaginer, nous sommes avec des français, en 2012 !!!
9 personnes , originaires de Maupiti, vivent sur cet atoll de 7 km de long pour y faire du coprah et réimplanter un élevage de nacre (huitres qui deviendront perlières après transfert dans des fermes et greffage).
A part un ménage d'une soixantaine d'année, ce sont des jeunes qui ont choisi cette vie d'ermite. Le motu a été transformé l'année dernière, avec l'aide du territoire, en coopérative afin que les moyens et les productions soient mises en commun. Il a été redistribué par zones à qui voulait bien s'engager à y aller travailler.
Le bateau du territoire les a déposés là en octobre dernier avec du matériel, et depuis, ... n'est plus revenu, il est attendu ce mois ci (enfin, peut être!!) pour emporter 30 tonnes de coprah à Papeete.
Ils vivent avec les ressources naturelles d'ici, poissons, langoustes, coco, crabes de cocotier (énormes bestioles) les oeufs des oiseaux ramassés par terre sur une ile où ils nichent par milliers .
Pas d'électricité, quelques panneaux solaires, aucune communication téléphonique, un vieux poste BLU qui ne fonctionne pas depuis longtemps, donc aucun moyen de prévenir des secours si besoin. Nous passerons avec nos voisins de bateau une journée à reconstruire une antenne, et à faire re-fonctionner l'engin.
Heureusement pour eux, il y a les voiliers de passage (nous sommes 3 bateaux en ce moment, ceux en provenance de Maupiti qui ont eut vent de cette situation emmènent des vivres et ce dont ils ont besoin, mis à bord par les familles .
Nous sommes donc accueillis ici comme des messagers, voire le Père Noël, et avons été abasourdis de découvrir cette vie, et la philosophie de ces gens, tellement contents de leur condition, heureux d'être dans ce cadre exceptionnel, et de vivre des moments de plénitude.
Ils travaillent dur pour traiter et faire sécher leur noix de coco, fument un peu d'herbe, et boivent de temps en temps de la bière locale !! préparation avec de l'eau de coco, levure de boulangerie, quelques ingrédients, on laisse fermenter 1 mois dans une bombonne de verre, et ils s'enivrent un peu (4 ou 5°) avec ça lors des diners dégustation avec les voiliers (poisson cru, langouste, poisson grillé, mayonnaise , omelette (avec les œufs d'oiseaux)
Nous nous sommes rassasiés de la joie de vivre de ces gens là.
Et, miracle, 8 jours après notre arrivée, message entendu sur radio Tahiti par Francky: le "bateau arrive dans 2 jours". Panique... les sacs de coprah ne sont pas prêts, il faut les peser etc. Nous faisons le relais avec Maupiti et les familles pour échanger des messages, essayer de retarder l'arrivée du bateau de quelques jours, le mauvais temps y parviendra, il est bloqué à Maupiti...
Pendant ce temps, nous donnons des coups de mains où nous pouvons, toute une journée à peser les sacs de coprah, un peu courbatus le soir ...
Le départ est déchirant, nous nous sommes encore faits de VRAIS amis, ils viennent à tour de rôle nous combler de cadeaux, thon juste pêché le matin pour nous, langoustes, 10 kilos de farine apportée par le bateau pour nous, etc etc, les larmes coulent une fois de plus...
9 personnes , originaires de Maupiti, vivent sur cet atoll de 7 km de long pour y faire du coprah et réimplanter un élevage de nacre (huitres qui deviendront perlières après transfert dans des fermes et greffage).
A part un ménage d'une soixantaine d'année, ce sont des jeunes qui ont choisi cette vie d'ermite. Le motu a été transformé l'année dernière, avec l'aide du territoire, en coopérative afin que les moyens et les productions soient mises en commun. Il a été redistribué par zones à qui voulait bien s'engager à y aller travailler.
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Arrivée au petit matin |
Grande plage sur le lagon |
lumière du soir |
Le bateau du territoire les a déposés là en octobre dernier avec du matériel, et depuis, ... n'est plus revenu, il est attendu ce mois ci (enfin, peut être!!) pour emporter 30 tonnes de coprah à Papeete.
Ils vivent avec les ressources naturelles d'ici, poissons, langoustes, coco, crabes de cocotier (énormes bestioles) les oeufs des oiseaux ramassés par terre sur une ile où ils nichent par milliers .
Pas d'électricité, quelques panneaux solaires, aucune communication téléphonique, un vieux poste BLU qui ne fonctionne pas depuis longtemps, donc aucun moyen de prévenir des secours si besoin. Nous passerons avec nos voisins de bateau une journée à reconstruire une antenne, et à faire re-fonctionner l'engin.
Heureusement pour eux, il y a les voiliers de passage (nous sommes 3 bateaux en ce moment, ceux en provenance de Maupiti qui ont eut vent de cette situation emmènent des vivres et ce dont ils ont besoin, mis à bord par les familles .
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Adrienne , son fils Hio et sa fille débarquent l'avitaillement |
Livraison |
Cuisine d'Adrienne, omelette d'oeufs d'oiseauX sur feu de bois |
Nous sommes donc accueillis ici comme des messagers, voire le Père Noël, et avons été abasourdis de découvrir cette vie, et la philosophie de ces gens, tellement contents de leur condition, heureux d'être dans ce cadre exceptionnel, et de vivre des moments de plénitude.
Ils travaillent dur pour traiter et faire sécher leur noix de coco, fument un peu d'herbe, et boivent de temps en temps de la bière locale !! préparation avec de l'eau de coco, levure de boulangerie, quelques ingrédients, on laisse fermenter 1 mois dans une bombonne de verre, et ils s'enivrent un peu (4 ou 5°) avec ça lors des diners dégustation avec les voiliers (poisson cru, langouste, poisson grillé, mayonnaise , omelette (avec les œufs d'oiseaux)
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Petit déjeuner à notre arrivée |
Hina, maitresse des lieux |
Diner langoustes |
Nous nous sommes rassasiés de la joie de vivre de ces gens là.
Et, miracle, 8 jours après notre arrivée, message entendu sur radio Tahiti par Francky: le "bateau arrive dans 2 jours". Panique... les sacs de coprah ne sont pas prêts, il faut les peser etc. Nous faisons le relais avec Maupiti et les familles pour échanger des messages, essayer de retarder l'arrivée du bateau de quelques jours, le mauvais temps y parviendra, il est bloqué à Maupiti...
![]() Pesée du coprah, 350 sacs de 50 kg |
![]() L'ile aux oiseaux |
![]() balisage de la passe pour l'arrivée du cargo |
Pendant ce temps, nous donnons des coups de mains où nous pouvons, toute une journée à peser les sacs de coprah, un peu courbatus le soir ...
Le départ est déchirant, nous nous sommes encore faits de VRAIS amis, ils viennent à tour de rôle nous combler de cadeaux, thon juste pêché le matin pour nous, langoustes, 10 kilos de farine apportée par le bateau pour nous, etc etc, les larmes coulent une fois de plus...
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Les adieux touchants de la famille d'Adrienne |
Coucher de soleil sur le lagon |
Maupiti, le retour ,
Juin 2012
Juin 2012
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Juin à MAUPITI, nous
avons retrouvé avec joie NOTRE île favorite, et les amis que nous
avions connus l'année dernière en octobre; au programme, mariage de la
fille de Rose et Phirmin, 2 montées à la montagne, plongées bouteille
avec Lionel, récif et raies Manta (grandiose), promenades à pied et en
vélo, plage et marche sur les motus, explorations sous marine
(snorkeling), rencontre avec Jacques, solitaire sur "Saudade" ancien
architecte, il croque des dessins et fait de très belles
aquarelles.
![]() Phirmin
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![]() Mariage à Maupiti
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![]() Vue du hamac...
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![]() Oursins géants
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![]() Raie Manta |
![]() Bénitiers |
![]() vue du sommet, on ne s'en lasse pas |
![]() tenue de noce |
![]() bain de soleil |
Nous nous apprêtons à partir début juillet
pour Mopelia, dernier atoll à l'ouest de la Polynésie, habité par
quelques maupitis (10 personnes) qui ont remis en état des cultures
perlières dans le lagon, ils ne sont pas ravitaillés depuis 6 mois, et
nous emporterons, comme le font les voiliers de passage, des cartons de
vivre remis par les familles
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richesses sous marine
Raiatéa - Tahiti - Maupiti
mai 2012
mai 2012
Une semaine pas comme les autres,
ou
quand les ennuis commencent...
Voici le récit un peu long d'une semaine un peu speed, nos amis voileux,
verront qu'il n'y pas qu'à eux que ça arrive, et nos amis terriens, qui
pensent que tout est merveilleux pour nous, constateront que tout n'est
pas toujours rose dans notre périple.
Nous ne nous plaignons pas, nous n'avons que ce que nous avons choisi comme vie, le bonheur de nos navigations est au prix de nos efforts pour le mériter.
Nous ne nous plaignons pas, nous n'avons que ce que nous avons choisi comme vie, le bonheur de nos navigations est au prix de nos efforts pour le mériter.
15 mai, depuis plusieurs jours je suis inquiet car le moteur fume gris anormalement, et "clac clac clac " de temps en temps.
Les têtes d'injecteurs neuves, rapportées de France ont été changées au chantier C.N.I. par leur mécanicien Thierry qui nous avait fait bonne impression!!!
Après nous avoir expliqué que cela pouvait être normal! j'ai finalement réussi à reproduire le Clac clac qui l'a convaincu d'un problème sur les injecteurs. Dépose, tarage et repose des dits injecteurs dont un paraissait mal taré. Plus de fumée.
Le 16 mai nous quittons le CNI rassurés, pour Taha à quelques 10 milles. Le vent tombe, moteur, et au bout d'une 1/2 heure, re Clac clac clac mais faible!!! à suivre...
Au mouillage, entre 2 baignades avec nos amis de Pacha et promenade sur le motu ravissant, je refais de l'eau, et... le dessalinisateur qui ne ne nous avait fait aucun souci depuis le départ de France s'arrête brusquement, avec une mauvaise odeur de brulé !! Le gros moteur électrique qui entraine la pompe haute pression a complètement cramé, un roulement d'arbre à serré, provoquant un fort échauffement électrique, les capots en plastique sont fondus, le corps du moteur a été chauffé à blanc, irréparable, il faut en trouver un autre !!!!
Seul Papeete nous offre peut être cette possibilité ? changement de programme, finie la belle vie, décision aussitôt prise de rejoindre Tahiti, où des amis arrivent le 25 .
une semaine de course contre la montre commence...
120 milles contre le vent dominant. On attend 24 heures qu'un créneau météo avec un vent pas complètement dans le nez s'installe, nous aurons une belle navigation "au près" avec un bord favorable qui nous emmène 10 milles à l'est de Mooréa, le vent de Nord Est annoncé n'est jamais arrivé et nous terminerons vent pile dans le nez, au moteur pour les 35 derniers milles, et là, Cla clac clac !!!, pas content du tout le Cap...., il faut régler ce problème en plus dans la semaine...
Nous nous arrêterons dormir dimanche soir à Mooréa que nous connaissons bien, retrouvons notre ami Francky, distribution de poisson car j'avais oublié de vous dire que seule consolation de ce contre temps, j'ai remonté au petit matin un thon rouge de 29 kilos... J'ai profité du calme relatif dès que nous sommes à l'abri de l'ile pour vider, découper et mettre en filets cette jolie prise (la plus grosse de Tara) .
Lundi départ tôt pour Tahiti, et dès que nous avons du réseau téléphonique, les investigations commencent pour trouver un moteur électrique, modèle assez standard en 220 v. dans l'industrie, finalement pas si facile que ça, il va falloir aller fouiller chez les importateurs chinois...
Le téléphone arabe fonctionne bien en Polynésie où tout le monde s'entraide volontiers, je suis dirigé vers un électricien qui sévit dans la petite industrie et un parfois sur les bateaux, il me rassure un peu sur la possibilité de trouver ce dont j'ai besoin, restera à remonter l'engin, et peut être à refaire toute l'installation si le moteur est plus gros ??
Notre prophète étant dans ce coin de l'île, nous nous dirigeons vers la marina Taina, le point de ralliement de tous les voileux de Tahiti, je trouverai plus facilement un mécanicien pour voir mon problème moteur. l'après midi se passe à chercher un mécano, plusieurs pistes mais rien de bien concret.
Mardi matin, la chance est avec Tara, surgit sur une annexe la tête de Charlie, bonjour, qu'est ce que vous faites là... nous l'avions connu en Martinique et revu à plusieurs reprises tout au long de l'année dernière, et Charlie est, devinez... "mécanicien", il a vendu son garage près de Fontainebleau il y a quelques années pour partir en bateau...
Nous le croyions à Bora mais il est venu à Tahiti chercher de la famille pour lui faire visiter les Iles.. hazzard ???
Je lui conte mes malheurs, et aussitôt, auscultation du moteur, outils... démontage des injecteurs, direction Papeete zone industrielle (Charlie non seulement est là mais il a une voiture à disposition...) pour faire tester et re -régler les injecteurs, nous trouvons un diéséliste qui nous promet de me rappeler le lendemain.
Re bazar dans le bateau au grand dam de Michèle, toujours patiente dans ces moments là, mais qui en a quand même un peu marre des travaux...
Mercredi, téléphone de Diésélec, vos injecteurs sont morts, nous ne pouvons les refaire, il faut changer les têtes...
Consternation, ils ont les pièces, 160€ encore ! mais c'est un moindre mal, tout peut être prêt demain donc OK.
Jeudi matin, téléphone penaud de Diesélec, nous n'avons plus vos pièces qui figuraient pourtant dans l'ordi !!
Catastrophe!! ... Avec Charlie, nous fonçons chez eux, récupérons les vieux dont effectivement un est bloqué, et commençons à écumer la zone industrielle à la recherche improbable des précieuses têtes, sans lesquelles, plus de moteur pour Tara et la croisière de nos amis qui arrivent de France demain fortement compromise...
Nos pistes s'amenuisent de plus en plus, chacun nous envoyant gentiment chez le suivant, dernier de la liste, Océan 2000 , un ship en ville quasi inconnu, et bien "miracle", le chinois ressort de sa réserve avec les précieuses pièces, je l'aurais embrassé... et la course continu car il faut les faire régler, direction un autre diéséliste dans une zone industrielle à 10 km de la marina, un local nous fera ça pendant son heure de déjeuner.
Retour au bateau, pour retrouver mon électricien que j'avais presque oublié, qui m'apporte un moteur neuf, rigoureusement identique à l'ancien (mêmes dimensions, même embase de fixation, le copyright chinois fonctionne vraiment à merveille), l'ancienne poulie d'entrainement réinstallée, prêt à re-poser à la place de l'autre, c'est LE jour de chance de Tara.
Le jeudi soir, tard, moteur et dessalinisateur fonctionnent...
Vendredi matin nos amis débarquent et passent heureusement la journée à l'hôtel pour se reposer du voyage, Tara est encore bien en désordre, essais, et, le groupe électrogène refuse de démarrer . Il faut là avoir les nerfs solides !
Investigations, la pompe à fuel ne fonctionne plus, il y en a une de rechange, remplacement, ça redémarre mais avec des bruits bizarres dans le démarreur. Charlie appelé au secours une nouvelle fois, pas de problème, il va démonter, nettoyer, graisser, et remettre en route l
Au milieu de tout ce désordre, Michèle fait les approvisionnements et range comme elle peut, nous reportons l'embarquement de nos hôtes au samedi midi, tout est en ordre, nous couchons au mouillage devant la marina Taina, et sommes prèts le dimanche matin pour une croisière de rêve de 15 jours, sans autre souci qu'un changement de pompe de refroidissement du frigidaire, une bagatelle...
Les têtes d'injecteurs neuves, rapportées de France ont été changées au chantier C.N.I. par leur mécanicien Thierry qui nous avait fait bonne impression!!!
Après nous avoir expliqué que cela pouvait être normal! j'ai finalement réussi à reproduire le Clac clac qui l'a convaincu d'un problème sur les injecteurs. Dépose, tarage et repose des dits injecteurs dont un paraissait mal taré. Plus de fumée.
Le 16 mai nous quittons le CNI rassurés, pour Taha à quelques 10 milles. Le vent tombe, moteur, et au bout d'une 1/2 heure, re Clac clac clac mais faible!!! à suivre...
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Au mouillage, entre 2 baignades avec nos amis de Pacha et promenade sur le motu ravissant, je refais de l'eau, et... le dessalinisateur qui ne ne nous avait fait aucun souci depuis le départ de France s'arrête brusquement, avec une mauvaise odeur de brulé !! Le gros moteur électrique qui entraine la pompe haute pression a complètement cramé, un roulement d'arbre à serré, provoquant un fort échauffement électrique, les capots en plastique sont fondus, le corps du moteur a été chauffé à blanc, irréparable, il faut en trouver un autre !!!!
Seul Papeete nous offre peut être cette possibilité ? changement de programme, finie la belle vie, décision aussitôt prise de rejoindre Tahiti, où des amis arrivent le 25 .
une semaine de course contre la montre commence...
120 milles contre le vent dominant. On attend 24 heures qu'un créneau météo avec un vent pas complètement dans le nez s'installe, nous aurons une belle navigation "au près" avec un bord favorable qui nous emmène 10 milles à l'est de Mooréa, le vent de Nord Est annoncé n'est jamais arrivé et nous terminerons vent pile dans le nez, au moteur pour les 35 derniers milles, et là, Cla clac clac !!!, pas content du tout le Cap...., il faut régler ce problème en plus dans la semaine...
Nous nous arrêterons dormir dimanche soir à Mooréa que nous connaissons bien, retrouvons notre ami Francky, distribution de poisson car j'avais oublié de vous dire que seule consolation de ce contre temps, j'ai remonté au petit matin un thon rouge de 29 kilos... J'ai profité du calme relatif dès que nous sommes à l'abri de l'ile pour vider, découper et mettre en filets cette jolie prise (la plus grosse de Tara) .
![]() moteur h.s. |
![]() 29 kg c'est lourd... |
![]() Francky, meilleur guide de Mooréa |
Lundi départ tôt pour Tahiti, et dès que nous avons du réseau téléphonique, les investigations commencent pour trouver un moteur électrique, modèle assez standard en 220 v. dans l'industrie, finalement pas si facile que ça, il va falloir aller fouiller chez les importateurs chinois...
Le téléphone arabe fonctionne bien en Polynésie où tout le monde s'entraide volontiers, je suis dirigé vers un électricien qui sévit dans la petite industrie et un parfois sur les bateaux, il me rassure un peu sur la possibilité de trouver ce dont j'ai besoin, restera à remonter l'engin, et peut être à refaire toute l'installation si le moteur est plus gros ??
Notre prophète étant dans ce coin de l'île, nous nous dirigeons vers la marina Taina, le point de ralliement de tous les voileux de Tahiti, je trouverai plus facilement un mécanicien pour voir mon problème moteur. l'après midi se passe à chercher un mécano, plusieurs pistes mais rien de bien concret.
Mardi matin, la chance est avec Tara, surgit sur une annexe la tête de Charlie, bonjour, qu'est ce que vous faites là... nous l'avions connu en Martinique et revu à plusieurs reprises tout au long de l'année dernière, et Charlie est, devinez... "mécanicien", il a vendu son garage près de Fontainebleau il y a quelques années pour partir en bateau...
Nous le croyions à Bora mais il est venu à Tahiti chercher de la famille pour lui faire visiter les Iles.. hazzard ???
Je lui conte mes malheurs, et aussitôt, auscultation du moteur, outils... démontage des injecteurs, direction Papeete zone industrielle (Charlie non seulement est là mais il a une voiture à disposition...) pour faire tester et re -régler les injecteurs, nous trouvons un diéséliste qui nous promet de me rappeler le lendemain.
Re bazar dans le bateau au grand dam de Michèle, toujours patiente dans ces moments là, mais qui en a quand même un peu marre des travaux...
![]() Aperçu d'un désordre quand je "bricole" (ici le remplacement du tableau électrique en Août dernier) |
![]() Charlie explique, j'essaye de comprendre... |
Consternation, ils ont les pièces, 160€ encore ! mais c'est un moindre mal, tout peut être prêt demain donc OK.
Jeudi matin, téléphone penaud de Diesélec, nous n'avons plus vos pièces qui figuraient pourtant dans l'ordi !!
Catastrophe!! ... Avec Charlie, nous fonçons chez eux, récupérons les vieux dont effectivement un est bloqué, et commençons à écumer la zone industrielle à la recherche improbable des précieuses têtes, sans lesquelles, plus de moteur pour Tara et la croisière de nos amis qui arrivent de France demain fortement compromise...
Nos pistes s'amenuisent de plus en plus, chacun nous envoyant gentiment chez le suivant, dernier de la liste, Océan 2000 , un ship en ville quasi inconnu, et bien "miracle", le chinois ressort de sa réserve avec les précieuses pièces, je l'aurais embrassé... et la course continu car il faut les faire régler, direction un autre diéséliste dans une zone industrielle à 10 km de la marina, un local nous fera ça pendant son heure de déjeuner.
Retour au bateau, pour retrouver mon électricien que j'avais presque oublié, qui m'apporte un moteur neuf, rigoureusement identique à l'ancien (mêmes dimensions, même embase de fixation, le copyright chinois fonctionne vraiment à merveille), l'ancienne poulie d'entrainement réinstallée, prêt à re-poser à la place de l'autre, c'est LE jour de chance de Tara.
Le jeudi soir, tard, moteur et dessalinisateur fonctionnent...
Vendredi matin nos amis débarquent et passent heureusement la journée à l'hôtel pour se reposer du voyage, Tara est encore bien en désordre, essais, et, le groupe électrogène refuse de démarrer . Il faut là avoir les nerfs solides !
Investigations, la pompe à fuel ne fonctionne plus, il y en a une de rechange, remplacement, ça redémarre mais avec des bruits bizarres dans le démarreur. Charlie appelé au secours une nouvelle fois, pas de problème, il va démonter, nettoyer, graisser, et remettre en route l
Au milieu de tout ce désordre, Michèle fait les approvisionnements et range comme elle peut, nous reportons l'embarquement de nos hôtes au samedi midi, tout est en ordre, nous couchons au mouillage devant la marina Taina, et sommes prèts le dimanche matin pour une croisière de rêve de 15 jours, sans autre souci qu'un changement de pompe de refroidissement du frigidaire, une bagatelle...
Récompense après cette lecture fastidieuse, concours de couchers de soleil ....
Ci dessous une sélection parmi les plus beaux couchers de soleil que nous ayons eus en Polynésie ......
![]() Huahine |
![]() Huahine |
![]() Raiatéa chantier CNI |
![]() Marquise Hiva Oa |
![]() Marquise Atuana |
![]() Raiatéa C.N.I. |
![]() Bora vue de |
![]() Huahine |
Fin de chantier...
Le gros des travaux est FINI ou presque... (a comparer avec les photos plus bas avant travaux ...)
![]() Cockpit tout neuf, peinture et teck |
![]() lattes de teck reconditionnées et reposées |
![]() remise à l'eau sur le chariot du C.N.I. |
Le 5 mai, nous partons enfin de Raiatéa, même si tout n'est pas fini, nous avons hâte de reprendre la mer, première destination : Huahine -La Sauvage- à (27 miles),75 km2 et 5600 hab.
Atterrissage de nuit après 7 heures à tirer des bords par 15/18 noeuds de vent, mer calme, quel bonheur d'être enfin sur l'eau.....
Le lendemain matin nous filons au moteur au sud de l'ile ,à l'intérieur du lagon, dans un merveilleux mouillage que nous avions pratiqué l'année dernière, destination le restaurant "Tara" et oui... pour le repas dominical préparé dans un " four polynésien " (cuisson à l'étouffée dans un trou creusé dans la terre, les aliments (poisson ou viande ,fruits et légumes étant entourés de feuilles de bananier, etc... Ambiance mélangée, locaux , 3 bateaux, quelques touristes, ukulélé et chants des locaux, super déjeuner en paréo, les pieds nus dans le sable......No chichi !
Nous restons 5 jours à cet endroit, au programme, travail de finitions, remise en état de l'électronique, bricolage électrique, entrecoupé de baignade et promenade en annexe dans le lagon et sur les motus des environs.
Retour samedi à Faré, village principal de l'ile, une bonne liaison wifi, donc nous restons y faire nos travaux administratifs, comptes et impôts, il faut bien y passer, et nous serons débarrassés de l'angoisse de ne pas trouver une liaison internet au dernier moment.
TRAVAUX (1er février au 5 mai 2012)
La troisième saison sur Tara commence par un gros chantier à Raiatéa -L'ile sacrée-, où Gérard trime par plus de 30° et heureusement pas trop d'orages pour le moment.
Au programme des travaux:
réfection du teck du cockpit et de l'arrière du bateau, en récupérant les lattes après décollement, ponçage du mastic à la meuleuse, rectification des feuillures par un menuisier, décapage et peinture des suports alluminium, puis recollage, une à une des lattes avec les bateries comme presse, j'arrive presque à bout en 3 semaines, il reste les joints noirs à faire.
Un apperçu en image:
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dépose, préparation du support
et des lattes, repose des lattes de teck par collage et mise sous
presse sous les bateries du bord.
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Ponçage de la coque sous marine, quelques plaques d'oxydation se sont formées, suite à un travail plus qu'approximatif fait au Venézuéla l'année dernière.....
Retouches de la peinture de coque et du pont, peinture de la bôme.
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Vernis de la cabine avant à refaire
Travail en haut du mat pour repasser des fils d'antennes à remplacer
Divers travaux d'électricité, de plomberie, de mécanique et diverses vérifications
En bref de quoi occuper pleinement le mois qui reste avant le retour de Michèle.
Petit intermède sympathique, trois jours de RTT de repos à Maupiti(en avion) ou je passe le WE avec nos amis locaux Rose et Firmin, au programme pêche au "Varot" baignade au milieu des raies manta, et plongée bouteille avec Lionel.
Retour au boulot lundi matin !!!
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![]() le Varot |
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![]() Raie manta, magique!!! |
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Un petit aperçu de la "pension - chambre d'hôte" que viennent d'ouvrir Rose et Phirmin, 3 chambres dans leur fare sur l'ile, et une annexe magique à la cabane du motu pour les barbecues déjeuner, baignade et sieste sous les arbres...
La nourriture est succulente et ils font tout pour que les clients profitent des multiples activités de l'ile...
Une adresse à retenir et à diffuser : pension/chambre d'hôte Maupiti Orovaru tél: (689) 67 82 13
mail: phirmin.teoroi@mail.pf
![]() Chambre chez Phirmin et Rose |
![]() Vue de ma chambre |
![]() Déjeuner à la cabane du motu |
![]() vue du motu sur la passe du lagon |
![]() Rose prépare le déjeuner
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![]() et Phirmin cuit le veau au four polynésien |
Février et Mars 2012, Chantier C.N.I. à Raiatéa
Mercredi 1er février, Gérard retrouve Tara au chantier CNI à Raiatéa pour 2 mois de travaux de révision , entretien et refection.
Au programme, dépose et repose du teck du cockpit et des joints, reprise de peinture de coque, sous marine, pont, vernis intérieurs, tableau électrique à complèter, électronique à installer, remplacement des cables VHF, et anémomètre dans le mât, dépose de la dérive et remplacement de l'axe, suivi des travaux d'entretien du moteur et remplacement des disques de l'inverseur etc etc, mais c'est déjà pas mal...
Il ne va pas falloir chômer de trop.
Bateautara©2008