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Tara, le voyage "an II"

du 10 octobre 2010 au 14 novembre 2011


Tahiti et Les iles Sous le Vent
du 23 juillet au 14 novembre 2011


Maupiti, un bijou, attention, on pourrait en tomber amoureux...

17/10/2011

     


Maupiti, Déjà 2 semaines que nous sommes là, et pas la moindre envie de quitter cette ile de 12 km2 (env. 1000 hab.), d'ailleurs pour aller où? ici nous retrouvons un résumé de tout ce que nous avons connu de plus beau et de plus sympatique depuis que nous sommes en polynésie.
La capacité d'accueil des touristes est régulée par les liaisons 3 fois par semaine avec Papeete ou Bora Bora, et la douxaine de pensions qui se cachent dans la végétation des motus (en moyenne 4 chambres ou cases individuelles)







A peine débarqués, les "iaorana" (bonjour) fusent de partout, Nous sommes 2 bateaux au mouillage et nous arpentons l'ile avec Christian et Martine (Taha-Tiva). Des locaux nous abordent et se mettent à notre service, nous assisterons à l'office protestant du dimanche, pour les jeunes, ceux ci nous inviterons au déjeuner qu'ils organisent après. Les chants nous donnent la chair de poule, la puissance et leur ferveur, leur organisation du culte fait notre admiration, les chrétiens catholiques ont vraiment à en prendre de la graine.










Les protestants sont ici en majorité, mais il existe, comme dans les autres îles, pas moins de 4 ou 5 "communautés" religieuses qui vivent apparemment en harmonie, une église catholique est en construction par une vingtaine de bénévoles...










Nous avons fait connaissance avec quelques popas parmis la quinzaine vivant ici, un jeune couple qui a repris le centre de plongée il y a 2 ans, j'ai enfin passé mon niveau 1 que j'avais commencé 2 fois sans aboutir par manque de temps ou plutot de courage..., c'est quand même bien de profiter des fonds magnifiques et de la multitude de poissons multicolores.
Le médecin et sa femme , dentiste et amie de Maelle, installés depuis 6 ans nous apprennent beaucoup sur l'ile , 
les locaux aussi, Rose et Firmin font tout pour nous faciliter notre séjour et nous rendre service, nous partagerons leur repas dominical polynésien.












Bora Bora, un mythe... justifié ???


5/10/2011

   


Bora Bora...  le décor reste magnifique avec ces dents rocheuses qui émergent au dessus d'un lagon multicolore, les motus sont colonisés par les hôtels de luxe sur pilotis, dont un bon tiers sont fermés, par la crise et les destructions des ouragans. De toute façon, les promoteurs et la "défiscalisation" ont vu grand et il semble que l'occupation ne dépasse pas quelques dizaines de pour cent.

                    
  
                        
 


Le bourg de Vaitape est déconcertant,  une esplanade pour débarquer les touristes des paquebots qui passent chaque semaine au mouillage,  l'embarcadère des navettes vers l'aéroport,  3 boutiques de perles, c'est à peu près tout,  on n'est pas à Saint Barth  comme se l'imaginent souvent les visiteurs et le "lèche vitrine" ne se fait que dans les boutiques des grands hôtels.

Pour la petite histoire oubliée, ce sont les américains qui ont construit la piste de l'aéroport, ils ont débarqué 5000 hommes ici après Pearl Harbour pour y construire une base retranchée qui ne fut en fait jamais utilisée, le front s'étant fixé dans les Philipines.

Huahine, paisible et délicieuse

24/9/2011

       
 

Huahiné, ile authentique et raisonnablement touristique, écrin de verdure, massifs montagneux dominent le lagon et les motus, le bourg de Faré est l'unique "village" de toutes ces iles sous le vent où se concentrent sur le port, supermarché, magasins souvenirs et marchandes des 4 saisons qui le matin vendent leur production sur le trottoir;
le soir on se retrouve aux roulottes pour diner.






 
Magnifique point de vue après une grimpette d'une heure sur un bon chemin presque carrossable.

De l'autre côté de l'ile, après 3 ou 4 milles dans le lagon turquoise, une grande baie havre de paix où se cache le restaurant "Tara" eh oui !, et en plus on y mange presque aussi bien qu'à bord...





                               

Nous prenons contact avec Maelle, médecin installée depuis 12 ans ici, et amie d'amis de la Trinitée, elle nous reçoit aussitôt à diner dans sa jolie maison sur la plage. Nous aurons le plaisir de l'avoir à bord, les conversations avec les "popas" (blancs installés) nous font mieux comprendre le fonctionnement des locaux, leurs caractères et coutumes.

Mooréa, élégante, rafinée et spectaculaire

19/09/2011

    Nous sommes de retour à Mooréa dans ce mouillage merveilleux avec nos nouveaux équipiers.



                                                          Mooréa : baie de Hopunohu

Au programme, bains dans l'eau turquoise, balades en montagne et soirée "typique" polynésienne animée par Patrick comme vous pouvez le constater:



















Tahiti, méritte mieux qu'une escale technique


Notre premier passage à Tahiti n'a été qu'une escale technique pour approvisionner, un nouvel ordinateur!! et les matériels et outillages complémentaires nécessaires au remplacement du tableau électrique, de quoi faire chauffer la carte bleue!!!



Tahiti
                          mouillage d'Arué

Voyage en famille

Récupération de la famille Vigier (fille gendre et 2 petits enfants de 8 et 5 ans). A peine débarqués de l'avion, lever d'ancre et première navigation paisible pour
Mooréa.


                                          Mooréa:   vue du Bèlvédère sur les baies de Cook et Opunohu

Nous découvrons une ile pas du tout aussi construite que nous ne le pensions, à part les 2 ou 3 hôtels de grand luxe sur pilotis, quelques maisons raisonnablement modestes sur le bord de l'eau dans les 2 grandes baies de la côte sous le vent, bien abritées dans le lagon.
Ici, comme à Tahiti, changement de décor, mélange des Marquises et des Tuamotu, des montagnes au centre entourées d'un lagon d'eau turquoise et une barrière de corail sur laquelle se brise la mer; les passes d'entrées sont claires et bien balisées.
Les eaux peu profondes et transparentes attirent vite les enfants qui se fondent avec les poissons...

















Portraits de famille en vacances ...

Un collègue nous aborde en annexe, il partage avec les familles nombreuses du mouillage un Whahoo de 1,85 mètre pêché entre Huahiné et Mooréa, nous ferons au moins 3 repas à 6 avec le morceau reçu, et c'est un des meilleurs poissons du large... Confirmation de la tradition Marquisienne, nous avons beaucoup donné de poisson et aujourd'hui nous en recevons.........

Départ un soir pour Huahine, tout le monde dort, et les Tara crew bien rôdés  conduisent Tara dans la passe Est au petit matin, sous des trombes d'eau et au début d'un coup de vent prévu, bien à l'abri d'un motu,  le mouillage est superbe et le mauvais temps ne tiendra pas.

Les enfants font une randonnée en montagne de 4 heures avec nos voisins de mouillage pendant que nous récoltons avec les petits, des coquillages sur la plage au large.

Ils reviennent fourbus, des paysages plein les yeux, et avec un énorme régime de banane donné au passage par un habitant de l'île croisé sur le chemin.





Bleu lagon...






TOUAMOTU
du 5 au 15 juillet 2011

Un archipel d'environ 80 atolls qui s'étirent sur 1300 milles de long sur 250 de large, une couronne de corail remplie d'eau et de "patates", seuls les bords intérieurs longeant les "motus" sont navigables, les passes génèrent des courants violents compte tenu des marées et de la houle qui remplit le lagon, il faut bien que l'eau ressorte par quelque part!!!
Vous ajoutez à cela un bon vent contraire et vous avez des "montagnes russes" à prendre avec modération et discernement...

A part cela, spectacle de bleu et de vert sur toute la gamme d'une eau translucide.
Les motus sont habités par quelques locaux très accueillants, ils y récoltent le copra (intérieur de la noix de coco), vendu pour les cosmétiques et la pharmacie, ils développent des fermes perlières (en diminution), et servent, quand ils en ont envie, des repas aux voileux de passage.









                                    côté lagon                                                    platier de corail côté pleine mer




auto subsistance
ferme perlière
séchage du copra

LES MARQUISES  "magiques"
du 9 mai au 1er juillet 2011


LES MARQUISES
 (arrivée 9 mai 2011 - Baie des Vierges)





Fatu Hiva, Baie des Vierges

Un des buts avoué de Tara, nous avions un peu peur d'ètre déçus, la réalité dépasse encore ce que l'on en dit, séquence émotion dans tous les domaines, paysages incroyables, accueil des Marquisiens, chair de poule et larme aux yeux de tant de belles choses et de gentillesse.
Et bien sur, le souvenir du Grand Jacques, j'ai eu une pensée émus devant sa tombe ainsi que pour tous ceux qui me l'on demandé, ils se reconnaîtront.

Les premières photos en vrac:






Le grand Jacques





Gauguin














Les Marquises et les Marquisiens

 

Les Marquises, côté paysages, c’est plus beau et surtout plus émouvant en vrai que les idées reçues, quelques baies majestueuses, des vallées avec des villages d’une centaine d’habitants, tout est  très soigné, fleuri, ni mauvaises herbes ni feuilles mortes sur les bas côtés des chemins ou dans les jardins, des fruits partout, pamplemousses (délicieux), mangues, citrons, arbres à pain etc…Les promenades à l’intérieur (nous en ferons beaucoup dans les montagnes) nous emmènent au travers de végétations tropicales luxuriantes.

 

La surprise vient surtout des habitants de ces iles, qui ne sont que douceur, gentillesse et bonheur de vivre avec ce qu’ils ont, la nonchalance est de mise,

 

Dans les villages les plus reculés, l’argent ne circule pas, le troc est leur moyen d’obtenir avec les bateaux de passage, des objets convoités tels que bouts usagés pour leurs barques de pêche ou pour attacher les chevaux, il faut éviter de leur donner de l’alcool qu’ils n’on pas l’habitude de consommer, mais ils sont friands de cigarettes, de parfums, de cartouches de chasse, voir de vielles pompes de cale etc. En échange, ils proposent une demi chèvre, un morceau de cochon sauvage, régime de banane, pamplemousses, voir une sculpture sur bois ou sur os.

 

Mais la qualité première du Marquisien, est de donner, ou de faire quelque chose pour toi !

Quelques exemples significatifs vous feront comprendre ce que nous avons ressenti :

 

-               Fatu Hiva, Hannavave : visite à un pécheur avec qui un collègue avait troqué une demi-chèvre contre un vieux bout. Nous venions chercher le reste de la chèvre qu’il avait gardé au congélateur. Le pécheur, après qu’il nous ait expliqué comment il remontait des poissons de 160 mètres de fond, sort la chèvre du copain et me tend une épaule de cochon en me disant c’est pour toi !! Etonnement, mais je ne t’ai rien donné, ça ne fait rien, si tu reviens tu m’apporteras ce que tu veux (je lui avais dit pourtant que je partais le lendemain matin tôt !)







FATU HIVA :       Dans la montagne
     baignade en cascade
mer grosse vers Hiva Oa


-               Hiva Oa – Atuana : Le mouillage se trouve à 3 ou 4 km de la ville, sauf le premier jour ou nous avons fait le trajet à pied, le reste des trajets s’est fait en stop. Un jour, je reviens du village avec des sacs de provisions et sac à dos, je me fais aborder au milieu du village par une femme qui me demande si je vais aux bateaux ?: oui, alors montez. Merci, en discutant, je lui demande où elle habite et elle m’indique une colline direction opposée … elle faisait simplement un détour de 8 km aller retour pour me rendre service.







HIVA OA :     rue d'un village
côte nord
 coucher de soleil



-               Tahuata – Vaitahu : En descendant d’une promenade sur une montagne qui domine la baie ou je suis seul bateau mouillé, je croise un pick-up qui s’arrête à ma hauteur, la femme se penche devant son mari et me dit : tu es sur le bateau ? Oui ;  monte, je vais te donner des fruits de la maison, sur un ton qui n’offrait aucun recours à une discussion. J’avais déjà plein de banane et pamplemousse, elle est allé chercher un potiron car il fallait que je reparte avec quelque chose. Il était midi et demie, : tu as mangé ; Non, alors tu restes déjeuner … Non seulement le repas était délicieux, mais j’ai pu discuter longtemps avec Valentine et Augustin, (sept enfants) sur la vie et les valeurs des Marquisiens. Je me suis étonné de tant de gentillesse et de prévenance, la réponse : nos parents nous ont appris à « donner » , car si tu donnes, un jour tu vas recevoir, nous essayons de transmettre ça à nos enfants – Sur la corpulence des femmes, et de certains hommes aussi, Valentine, forte femme, me dit : nous les Marquisiens, nous mangeons beaucoup, beaucoup le matin, beaucoup le midi et beaucoup le soir !!









Valentine et Augustin
Baie de Vaitahu
sortie de la messe








Les enfants d'Apatoni
sortie de la messe




-               Nuku Hiva – Taioae : Les pécheurs vendent des thons sur le quai, j’arrive un peu tard et regarde comment l’un d’eux découpe le thon en filet, (c’est beaucoup mieux qu’en tranche). Il remballe son dernier filet. Vous n’avez plus de poisson à vendre ; Non, c’est fini. Dommage, je voulais juste un petit morceau. Devant mon air déçu, il ressort un filet, me coupe un morceau de 15 ou 20 cm et me le tend, après avoir récupéré un sac en plastique. Qu’est ce que je vous dois ? rien rien, c’est pour toi !!






NUKU HIVA :      Michèle à Hatiheu
récréation
baie d'Anao






cascade de la baie "Daniel"
Tiki à Puamau (Hiva Oa)
les dauphins nous accompagnent souvent


 

Voilà, c’est pour tout cela et plus encore que nous adorons les Marquises, les enfants sont beaux, souriants, viennent facilement au contact, sans rien mendier, si tu as des stylos bille à leur donner alors tu es le Père Noël, quand tu restes 3 ou 4 jours dans un village, ils courent à ta rencontre et se font une fierté de te porter tes sacs ou paquets.

Les Marquisiens sont très religieux, messe le dimanche, souvent prière à 17h, le tout sans prêtre  car il n’y en a plus qu’un ; les villageois s’organisent autour d’un ou plusieurs diacres pour faire les cérémonies, j’ai assisté ainsi à Tahuata à une messe pour la fête des mères, très émouvante, ambiance chants avec guitares et tambourins. On dirait que les Basques sont passés par là…


UA POU   : Nous y rencontrerons Jérôme, militaire reconverti en guide de randonnées il nous fera traverser l'ile au milieu des pics de lave, et sa femme Elisa excellente cuisinière d'une petite pension, Pierrot , ex voisin de Locmiquelic et cuisinier sur la Jeanne d'Arc, (ils ont du se régaler nos marins)  en retraite retour au pays de sa femme, ils tiennent un petit bistrot à Hakahetau, petit village typique rythmé par le sport le soir, la messe du dimanche et où il fait bon vivre.


Nous serons des fêtes de Juillet à Hakahau, élection de miss Ua Pou et danses locales.












UA POU





Danses pour les fêtes de Juillet






Les pics de Ua Pou
randonnée






TRAVERSEE DU PACIFIQUE

des Galapagos (San Christobal) aux Marquises (Fatu Hiva)
21 avril au 9 mai 2011


3 000 milles devant nous avec un alizé pas encore établi, et 350 milles de calme plat autour des Galapagos, nous avons donc fait une route sud ouest pour aller chercher du vent. Finalement nous ne ferons qu'une vingtaine d'heures de moteur au ralenti puis nous accrocherons 3 jours après le départ l'alizé, vent Est / sud Est 15 à 20 noeuds, puis 20/25  au milieu, pour retomber 15 nd vers la fin.

Le rytme est vite pris, et le sommeil s'organise,à 3 c'est idéal, quart de nuit de 3 heures, petite sieste le matin, petite sieste l'après midi, on ne souffrira d'aucun déficit de sommeil et arriverons en pleine forme 18 jours 1/2 plus tard à Fatu Hiva, ile la plus sud des Marquises.






Les changements de voiles sont assez fréquents pour adapter Tara au mieux des conditions de vents et des options météos, Claude a vite pris la mesure du plan de pont et nous ne sommes pas avare de nous dépenser à manoeuvrer: Foc, genaker, spi se relais souvent, nous aurons pendant plusieurs jours le spi tout le jour et genaker la nuit, jusqu'à ce que une panne électrique fasse disjoncter les instruments, dont le pilote! sous spi avec 27 nd de vent, le bateau c'est mis en travers, mais la claque "pan" au moment ou il s'est regonflé à eu raison du tissus et "craque", 2 belles déchirures, à faire recoudre dès que nous trouverons un voilier sur notre route. Ce sont les risques du métier, sinon, on peut aussi faire pépère.... mais ce n'est pas dans mon tempérament, Tara a été conçu et fait pour marcher.




Le boobie perché sur le bout dehors regarde réèlement passer les dauphins, au petit jour : Magique!!



Nous nous sommes régalés des passages de Dauphins et d'oiseaux (au début), les couchers de soleil ont rivalisé de beauté, les étoiles la nuit qui jouent à cache cache avec les nuages, et notre ami la lune qui chaque jour change de taille et d'heure pour se lever ont été notre bonheur quotidien.

L'océan n'a pas empèché Michèle de se mettre en quatre pour nous faire d'excellents petits plats avec les moyens du bord et notre pèche (surtout du thon dont un 15 kg pris la veille de notre arrivée, partagé avec les amis qui nous accueillaient à Fatu Hiva et une seule dorade ). Nous avions sacrifié le congélateur (et ses glaçons) pour transformer le coffre en frigo à 4°, nous avons pu ainsi conserver beaucoup mieux les légumes et de la charcuterie sous vide.

GALAPAGOS
14 au 21 aril 2011

Nous avions le choix entre 2 ports d'entrée, d'où l'on ne peut pas bouger le bateau jusqu'à notre départ!! sauf à demander 6 semaines à l'avance un permis de naviguer (coût 400$ de plus!)
Le prix du passage aux Galapagos pour nous 3 a quand même été de 658 $. A ce prix, on a le droit d'être déçus, car quand nous aurons vu  sur Saint Christobal, les tortues géantes, les otaries, les iguanes de mer et quelques oiseaux, nous aurons plus envie d'attaquer notre traversée du Pacifique et de rester plus de temps aux Marquises.

San Christobal


Otarie faisant "la belle"
petit marché couvert


Crique où l'on pouvait nager avec les otaries

Tortue géante (150kg au moins)

Iguane de mer, (animal préhistorique)


Ici, nous sommes cantonés dans une ile et un mouillage (protection de la nature oblige!) et devons faire des excursions (chères) en tant que touristes pour profiter du pays et de sa faune. Tour de San Christobal où nous sommes, ce matin marche à pied jusqu'à une très jolie crique, bain avec les otaries, très présentent partout, y compris au mouillage sur l'arrière des bateaux où elle apportent leur nonchachances et... leurs odeurs!!!

Otarie sur les coffres arrières de Tara


Pélicans sur la plage
Iguane



Papa et maman dorment sur le ponton, c'est touchant!


Corvée de fuel vendu 5$ contre 1$ aux locaux....



de Panama au Galapagos
du 5 au 14 avril 2011

1000 milles avec la zone intertropicale en travers (équivalent du pot au noir de l'atlantique), Tara va battre ses records de lenteur, et de consomation de gasoil...,

Traversée en un peu moins de 9 jours, petit temps à chercher les risées, éviter les orages, moteur au ralenti pour cause de consomation dans les calmes plats, finalement nous avons trouver du vent et des orages les 2 derniers jours.




Las Perlas
Claude venu renforcé Tara crew
orage devant


Beaucoup de visites d'oiseaux sur le parcours et de magnifiques couché de soleil.






Passage de la ligne de l'équateur avant hier matin, c'est émouvant, nous sommes désormais dans l'hémisphère sud, la tête à l'envers...























-PANAMA- le canal
16 et 17 mars 2011

Ouf, c'est fait....

Heureusement que nous avions pris le temps avec mon ami Claude de passer le canal une semaine avant en tant que "hand liner" sur un bateau français, la traversée fut cool, mais nous a permis  de voir les pièges à éviter et les points délicats.


Protection de la coque

Embarquement du pilote

carte du canal


Nous avons monté les 3 écluses de Gatun (total:26m), la nuit tombée, 3 bateaux à couple, un cata au milieu avec un skiper débordé par les évènements, et derrière un maxi cargo qui avait 30 cm de chaque côté des murs de l'écluse, et , archi chargé, devait avoir 50 cm d'eau dessous... Il refoulait des remous impressionnants par derrière lorsqu'il entrait dans les écluses, et les démarrages à quelques mètres devant nous l' étaient tout autant. Nous avons frôlé plusieurs fois les murs et la mise en travers tellement les pressions étaient fortes !.






nos voisins les cargos

remous à l'entrée






ouvertures des portes




remous au démarrage



Mules qui tractent les cargos

lance amarres


Arrivée vers minuit sur le lac Gatun pour passer la nuit sur les boués prévues, le plus dur était fait.

Lever 6 heures pour traversée du lac (25 milles) et descente des écluses de Pédro Miguel et Miraflores, à couple d'un autre catamaran (famille française avec 3 enfants très sympa et compétant), beaucoup plus cool, écluse pour 4 bateaux à voile et plus de remous inquiétants!!


A couple de Charade

Lac Gatun

Ecluse de Miraflores


Mythique ouverture des portes vers le Pacifique et passage sous le pont des Amériques, carrefour de l'amérique du Nord et du  Sud,  et changement d'océan....


Doubles portes

Ouf, fini!!!

Ouverture sur le Pacifique










Le pont des Amériques




Surprises: nous retrouvons des marées, presque la Bretagne Nord avec des marnages jusqu'à 5 mètres; eau  passant de 30 à 24°  (glagla, nous ne sommes plus habitués ) fond de l'air frais la nuit qui descend à 24°, on a ressorti les draps...

Sommes au mouillage, ballotés par les passages fréquents des bateaux pilotes qui passent près de nous à toute allure, les journées sont quand même chaudes au soleil.






Panama City




Pas mal de petits travaux nous occupent pour réviser le bateau avant la grande traversée du Pacifique, souci de groupe froid à remplacer, peu d'approvisionnement possible en équipement de bateau à voile, ici il n'y en a que pour les yachts de pêche.

Nous espérons finir cette semaine et partir après avoir consacré quand même 48 heures pour visiter Panamà City qui semble t 'il vaut la peine, ville de contrastes entre gratte- ciel et vieux quartiers historiques....








 
ILES SAN BLAS - 2 - - " KUNA YALA"




 ILES SAN BLAS - 1 - - " KUNA YALA"

Traversée sans problème, juste pêché un petit thon qui améliore l'ordinaire, nous arrivons sur isla Pinos, premier contact avec un village Kuna, des huttes en bambou et toits de palmes, regroupées par famille, paiement du droit de venir sur l'ile (10$), correspond à notre impôt local, et couvre les frais d'administration du maintien de l'île, même les Kuna le payent quand ils vont sur une autre île que la leur.
Présentation au "Saila", chef du village qui nous autorise à nous promener, mais ne pas prendre de photo des gens. Chaque village est administré d'une manière autonome, et les règles diffèrent d'une ile à l'autre, suivant qu'elle est conservatrice de ses traditions, ou progressiste, plus ouverte sur l'extèrieur.









Nous passerons 3 jours dans une île avec la chance d'assister à une cérémonie Kuna donnée pour fêter la puberté d'une jeune fille.
Ca donne, tout le village réuni dans une grande case (300 ou 400 m2) toutes les femmes en costume traditionnel , les messieurs importants en costume et panama, les autres habillés normal.
Outre les incantations qui reprennent l’Histoire des Kunas de générations en générations, ils sont là pour boire la "chicha", sorte de vin tiré de la canne à sucre fermentée dans des jarres de terre cuite, le père en fait préparer des hectolitres pour régaler tout le village.














La boisson est euphorisante, et d'ordinaire ils n'ont droit de boire de l'alcool qu'en fin de semaine, donc
 l'effet est assez dévastateur chez certains que la famille ou amis raccompagnent chez eux avec dignité.
Comme ils ne peuvent pas rentrer chez eux, une cuisine est organisée dans une case voisine et des bolées de soupe circulent pour les nourrir.

Les femmes ne sont pas en reste, et cuvent dans des hamacs tendus dans des parties de la grande case.
Le dernier jour vient la cérémonie des cheveux de la jeune fille, qui sont coupés un à un par les femmes du village, réunies autour d'elle, elle n'avait pas l'air très heureuse, en fait elle n'a pas le choix, c'est le père qui décide de donner cette fête, qu'il prépare financièrement, souvent plusieurs années à l'avance,orgueil, orgueil...
Heureusement toutes les jeunes filles ne sont pas "fêtées " ainsi, il n'y a que quelques cérémonies du genre par an.










A part cela, les îles sont très intéressantes par leur diversité, aucune ne ressemble à l'autre, les unes progressistes, les autres conservatrices, le ressenti et l'accueil des étrangers est à chaque fois différent, globalement chaleureux, les enfants disent tous "ola" très tendrement.
 Il faut à l'arrivée, se présenter pour s’acquitter de la redevance , et se renseigner sur les us et coutumes locales, exemple pouvons nous prendre des photos, ou non, ou en payant le sujet (1$) ,quitter l'île à la nuit tombante etc...

Chacune s'organise autour de la volonté du "Saila" qui dirige le "congresso", lequel dicte aux villageois, les règles de vie à appliquer, ainsi que les taches collectives que chacun accomplira.
















Ils se nourrissent des cultures faites sur le continent où chacun défriche un bout de terrain pour y faire pousser la subsistance de la famille. Il s'en suit un va et vient incessant en pirogue, certaines à voile, pour transporter toutes sortes de choses entre l'ile et la terre ferme.

La famille est organisée en matriarcat, l'homme marié s'installant chez sa femme où l'on construit une hutte pour le nouveau ménage, le gendre travaillera donc pour nourrir (chasse, pêche ,culture)sa nouvelle famille.

L'eau vient du continent jamais très loin, distribuée en quelques points du village, et côté électricité, seuls quelques groupes électrogènes distribuent un peu de lumière, le progrès arrive quand même à montrer son nez par endroit, des panneaux solaires alimentent des réverbères dans quelques rues, et parfois aussi des huttes sur lesquelles naissent des antennes télé!!.
Bien entendu les rues sont en terre battue et aucun véhicule ne circule, pas même de vélo.  Les tout petits enfants prennent leur équilibre dans les pirogues et manient  la paguaie, obèses connait pas...

 















Voilà pour la partie "civilisation" , où nous avons rencontré très peu de bateaux, et pris beaucoup de bonheur.
Les San Blas c'est aussi des Cays magnifiques avec récifs de corail, petites iles et cocotiers, donc plongée et pêche sous marine dans des eaux claires.
Cela semble attirer beaucoup plus les voileux, car plus nous remontons vers l'ouest, plus nous avons de collègues..., Heureusement il y a toujours un coin sous le vent d'une ile où mouiller son ancre pour se prendre pour Robinson,  les décors sont de rève , la navigation autour des coraux est parfois un peu stressante, mais nous avons récupéré lors de rencontre, des cartes électroniques enfin fiables, les premières utilisées nous situaient à 300 m de notre position donc parfois au milieu d'une ile, c'est un peu angoissant....









COLOMBIE


                                                          Iles SAN BERNARDO                                       (17/22 janvier 2011)

Nous avons quitté avec un peu de regrets Santa Marta, mais contents de reprendre la mer et notre chemin, en compagnie d'un bateau mené en solo par un Suisse très sympa rencontré à Santa Marta.
 
Nous sommes dans les îles San Bernardo, seuls bateaux mouillés devant TINTIPAN , surtout n'en parlez à personne, c'est encore le paradis, il passe 20 bateaux par an, mangrove et palmierS dissimulent de belles maisons dont on ne voit de loin que les paillotes sur pilotis, sur  lesquelles les occupants, propriétaires ou gardiens se prélassent à l'ombre devant le coucher du soleil.















 

A un mile à peine, les habitants de l'ISLOTE sont incroyables (1200 personnes dont 600 enfants sur un îlot artificiel de 4500 m2 (une des plus fortes densités au monde). un méli-mélo de maisons entrelacées, ni macadam ni véhicule, pas d'eau courante, électricité précaire quand les groupes électrogènes poussifs fonctionnent.

 

Aucune misère visible, les enfants joueurs et rieurs, de belles gamines très élancées, étonnamment peu de vieux (on se demande ce qu'ils en font ???


Les pyrogues, creusées dans des troncs, avancent à la pagaie ou avec des voiles en sacs plastiques












 

Une mama dont nous avions eu connaissance par le site de "etoiledelune.net" prépare sur commande des poissons et petites langoustes mangés sous une tonnelle au milieu des pêcheurs qui pèsent les poissons qu'ils vont vendre sur le continent.

 

Nous ne sommes ni assaillis, ni regardés, comme si nous nous fondions dans leur communauté, les enfants sont partout et vivent tous dans les rues et les maisons ouvertes à tous vents, les grandes filles font cuire toutes sortes de gourmandises salées ou sucrées, qu'elles vendent dans le dédale des maisons, aux autochtones, nous les proposent au passage, le temps d'y goûter et . il n'y en a plus!!









 



              


 

Le gamin qui t'emmène dans les méandres du village pour trouver Le type qui a un peu d'essence à te vendre, comme le vieux qui te dis très gentiment quand tu retrouves ton annexe qu'il l'a bien gardée ne quémande pas, il laisse juste suggérer que si tu lui donnes quelque chose il apprécierait, on est si loin des Antilles!!.

**********


 COLOMBIE                                    CIUDAD PERDIDA                          (28 décembre au 2 janvier 2011)


Pour le 31 décembre, nous avions réservé  un  TREKKING de 6  jours du 28 au 2 janvier...à l'assaut des montagnes de la  Sierra  Nevada  à 30 km d'ici , pour découvrir  la  CIUDAD  PERDIDA, citée indienne  redécouverte en 1976  après avoir été enfouie 1500 ans  dans la forêt équatoriale à 1300m d'altitude.

On nous avait prévenu que ce serait très difficile, mais courageux que nous sommes ça ne nous avait pas fait peur, il devait y avoir 4 à 5 heures de marche par jour, alors!!!!......

Partis avec un groupe de jeunes couples de Bogotta et qq étrangers ( 35 ans de moyenne d'age),   nous et un autre français un peu plus jeune  !!!














TERRIBLE  EXPERIENCE d'endurance physique et morale ,
Les récentes pluies avaient emporté la route qui devait nous permettre d'accéder en 4x4 au village de départ donc 4 heures de marche non prévues dans la boue le premier jour et coucher improvisé en hamac et matelas prêtés par les habitants posés par terre sous un préau!!
Le lendemain il fallait rattraper ce que nous n'avions pas fait le premier jour soit 6 heures théorique qui se sont transformées en 8h30, sans arrêt déjeuner, quelques haltes oranges, ananas, et baignades.

En réalité, le parcours était de 5 à 8h de marche (pour nous)  par jour dans des dénivelés insensés, chemins ravinés par les pluies, glaise collant au dessus  des chevilles, 2 ou 3 rios à traverser par jour, au début on enlève et remet les chaussures, à la fin de la journée on met tout dans l'eau, finalement ça s'égoutte tout seul en marchant!!! Les femmes passent parfois sur le dos des guides. quand il y en à un à proximité.
Les mules nous suivent avec tous les sacs et la nourriture,  et l'on fait appel à elles pour les plus épuisés, ça aussi  restera un  incroyable souvenir qui parfois donnait le frisson au bord des ravins......
Dans le dernier tronçon, les mules n'ont pas accès, alors les plus courageux portent leur sac allégé car nous repasserons par là, et nous, nous louons les services d'un sherpa indien qui nous monte le notre.














La descente est aussi dure que la montée, 8 heures le 5ème jour et 6h30 le dernier, les articulations n'en peuvent plus, les muscles non plus car à chaque pas je dois faire attention à ma pauvre hanche que heureusement je n'ai pas fait trop souffrir!!!


Les logements  dans les camps indiens, sont très modestes: lits en planche avec matelas 5cm, 2 douches (eau froide de la rivière) et 2 wc pour 30 personnes (mais incroyablement nous n'avons jamais fait de queue), pas d'électricité, chacun avec sa lampe torche et des bougies, les repas cuisinés chaud au feu de bois par nos guides en arrivant étaient d'une rare qualité et réconfortant, y compris les petits déjeuners copieux. nourriture locale, galettes de maïs, oeufs brouillés etc.














Les moustiques étaient bien entendu au rendez vous, bombe de répélent en permanence, quelques uns se sont rassasiés quand même, bien entendu, et malgré les moustiquaires !  (pour ceux qui ont vécu nos aventure du Venezuela et des iles,  c'était des agneaux!!)

Heureusement temps clément en général, quelques fortes pluies la nuit (rien ne sèche) grand soleil en haut.

Tout au long de ce périple, des paysages vertigineux, magnifiques, déclinant toutes les teintes de verts, forêt équatoriale, végétation exubérante, liane et plantes épiphytes sur tout les troncs, au final, 1200  marches pour découvrir un site  Sublime , 


















Rencontre avec les indiens Kogis, difficile à décrire, vivent en sac de toile, élèvent cochons, vaches et poules, les femmes tricotent en permanence des petit sacs (mochilas en coton), mais surprise, pas d'échoppe de vente, il faut leur réclamer si l'on veut rapporter un souvenir. Les enfants sont touchants et beaux, les filles sont mamans à partir de 13 ans, Le Mamo, chef de la tribus dirige tout cela avec douceur et fierté.

















Le groupe Colombien hyper gentil, une ambiance formidable pour tout partager dans les difficultés, une confirmation de la douceur et de la gentillesse de ce pays , échange de mails, ils nous attendent à Bogota quand nous voulons.


BREF..ça valait vraiment le coup... que du Bonheur, malgré la dureté. On en a bavé !!! On ne recommencera pas, on est épuisés et un peu cassés , il nous a fallu 3 à 4 jours pour récupérer, mais il ne restera que les moments merveilleux.



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COLOMBIE                    Santa Marta  -  Carthagène                      (4 déc- 15 janvier 2011)

Sur la route vers l'Ouest, nous ne savions pas très bien où nous arrêter, tant les informations contradictoires étaient troublantes sur ce qui se passe en Colombie : « Insécurité »… , « non le pays est redevenu fréquentable mais se limiter à Carthagène c'est mieux »..., « formidable et attachant ».., « Il ne faut pas laisser le bateau à Carthagène l'eau est pourrie »..., et puis une info sort qu'une nouvelle marina vient d'ouvrir à Santa Marta : on va voir.

Après 2 ou 3 jours avec beaucoup de pluie aux iles Aves complètement sauvage, multitudes d’oiseaux sur fond de mangrove, au demeurant magnifique pendant la demi journée de soleil, nous avons fait une escale rapide mais suffisante à Curaçao, très touristique, 3 ou 4 hyper Paquebots déversent leur cargaison par milliers dans la ville où l'on ne voit plus que les touristes, plutôt 3ème ou 4ème age... seul le marché flottant est très coloré tout comme les couleurs des maisons sur le canal.

Question population, on se retrouve aux Antilles française, les noirs très nombreux montrent une haine à leurs colonisateurs hollandais.

 Le mouillage de Spanish water est le point de rencontre de beaucoup d’américains, hollandais, canadiens et quelques français installés là pour la saison cyclonique ou pour y trouver des petits boulots pour refaire la caisse de bord.



Une fenêtre météo se présente pour passer le redouté "cabo de Véla" où la mer se lève fortement dès qu'il y a plus de 20 noeuds de vent, nos amis de Zeecada s'y sont fait rudement secouer il y a une dizaine de jours alors attention... 370 milles à parcourir,nous partons par 15 nd de vent grand largue, Grand voile et Génaker, et finirons la première nuit par 2 ris et yankee, le speedo ne descend pas au dessous de 8,5 noeuds puis des 9 nd, Tara se comporte très bien dans les vagues qui grossissent mais que nous ne voyons pas , c'est une nuit sans lune mais avec quelques étoiles pour nous rassurer. Au petit jour, nous relevons 200 mille sur 24 heures, record de Tara largement battu (178 milles) Je suis très content, de l'équipage et du bateau. Deuxième nuit très mouillée par un gros orage, surtout Michèle de quart (mauvaise pioche) mais moins de vent nous arriverons au petit matin même pas fatigués.

Nous sommes depuis le 4 décembre à Santa Marta dans une marina qui vient d’ouvrir et ou manque encore les sanitaires ! mais le confort des pontons et l’attrait de la ville nous ont décidé à rester ici plutôt que d’aller à Carthagène que avons rejoint en car pour passer 4 jours en accompagnant Gérard Boutin qui a repris l’avion pour Paris.


Depuis notre arrivée, nous n'avons cessé de nous dire  que nous aimons ce pays :

- Premiers pas sur la promenade du bord de mer, et la place Bolivar, toutes illuminées des décorations de Noël où se promènent les familles et enfants sages,








 

- Coude à coude dans les quartiers hyper commerçant où il faut se frayer un chemin entre les étales au son des "a la orden" des charmantes vendeuses qui sont là pour attirer le client, mais sans insistance, vie grouillante et colorée d’Amérique du sud.



    Résurection de mon alternateur

        Transport de marchandises

    marchand ambulant avant Noël



- Quartier des artisans, sur le trottoir ou dans de tout petits ateliers, on trouve TOUT,
  Exemple: séquence alternateur : Notre alternateur de service est en panne depuis les Roques (pas grave puisqu’il y a le chargeur quand le groupe tourne) Démontage et diagnostique : bobine du rotor grillée. Mail chez Mastervolt pas de pièce détachée, il faut changer…. C’est facile, génération kleenex: 800 € la bête !!!

Démontage, et je me promène en ville mon rotor sous le bras, et je constate que ici, on ne te dit pas non je ne peux pas, mais non mais va voir untel, il se forme une chaîne, et je me retrouve ainsi en fin de matinée à l’autre bout de la ville chez Carlos, adorable électricien qui lui, a une petite presse hydraulique pour démonter et remonter les aimants et les roulements et qui peut ainsi me rebobiner mon rotor, pour 55$ changement des roulements compris, alternateur remonté, tout va très bien.

 



sortie le soir, (Gérard est sur un trotoire je vous rassure)

Tout est comme ça, la gentillesse et le sourire sont de mise, et en plus c’est un régal de s’assoir le soir à la terrasse d’un café et regarder les filles qui rejoignent les discothèques,du blanc européen au métisse indien , toutes aussi belles les unes que les autres, habillées avec beaucoup de goût. Michèle est jalouse de leurs longues chevelures brunes, mais les mecs ne sont pas mal non plus.



 Sur les trotoires:  le barbier

            cireur de chaussures

     mise en sac des bananes vertes

     Zones d'activités en tout genre

              centre ville

       innondation en centre ville



            Rues du marché



L’ambiance à la marina se crée petit à petit, départ de quelques français vers les San Blas, arrivée d’américains dont c’est le terrain de jeu depuis la Floride, sortie au resto avec eux; veille de Noël, dîner offert par la marina à tous les bateaux présents, apéros sur les pontons et happy hours dans les cafés.


Visite de Tananga, petit village de pécheurs à quelques km de Santa Marta






Les 5 baies






C'est le pays de la Douceur par excellence , ici crier, s'insulter, élever la voix, n'existe pas  - c'est très grossier ....donc on ne s'énerve jamais , le mot clé est  "Tranquilo ".....

 



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                              ILES aux Nord du Venezuela : Tortuga, Roques, Aves                                        (Nov. 2010)



Après 5 jours éprouvants côté chaleur, remise à l'eau et réarmement du bateau, nous partons de nuit pour Tortuga, le vent nous quitte au milieu de la nuit et arrivons le matin au moteur à playa Caldera seul coin de l'ile habité par quelques pécheurs.

L'ile est plate et sans végétation et nous laisse sur notre faim, bouffés par les moustiques, et rincés par un gros orage le lendemain, les couleurs de l'eau sont superbes, mais l'eau laiteuse ne permet pas d'exploration dessous.






Mouillage pour déjeuner à Los Palanquinos, mais la houle rentre et nous chasse vers cayo Herradura, mieux abrité, mais rendez vous le WE des venezueliens en yacht et bateau à moteur rompant le charme du coin. Nous nous consolons en achetant une langouste à un pécheur.

le lendemain enfin un mouillage sauvage pour déjeuner dans une eau cristalline à Las Tortuguillas, et nous partons le soir pour Las Roques, hélas le vent faible et en face nous oblige à 14 heures de moteur, qui auront raison de mon alternateur!!!


Las Roques

Las Roques est un archipèl ultra protégé par le Venezuela, seul l'ile principale de Gran Roques est construite mais avec beaucoup de soin, quelques ilots sont habités par des pêcheurs uniquement. Le mouillage est autorisé, les touristes qui descendent dans des "posadas" ravissantes se font débarquer sur les plages avec parasol et pic nic pour la journée. L'eau est cristaline sur fond de sable blanc et récifs de corail. La plongée sous marine y est reine, nous n'avons malheureusement eu qu'une seule journée de l'eau claire compte tenu des conditions météo exceptionnellement mauvaises: pluie et vent, et le reste de "Thomas"?





Nous resterons une quinzaine de jours nous déplaçant au gré des conditions de vent, revenant plusieurs fois à Gran Roques pour changement d'équipage, avitaillement et attente des papiers de sortie du Venezuela envoyés depuis Puerto la Cruz, (rien n'est simple dans ce pays) . Nous aimons bien flâner dans les rues de sable, (souvent innondées après les gros orages, mais en tong ce n'est pas grave). Les locaux s'organisent comme dans un gros village, enfants et collégiens en uniformes sont tout sourire.









Iles AVES

Petit archipel habité seulement par quelques pécheurs, les oiseaux et les bernards l'hermite.
Nous y attendrons le beau temps pendant 3 jours, désespérant tant le site est beau et sauvage, à l'ancre devant la mangrove nous ne nous lassons pas du spectacle des multitudes d'oiseaux qui sortents des arbres, tournent autour du bateau, à donner le tourni au photographe!

Juste une petite promenade sur la mangrove, difficile de ne pas poser le pied sur un bernard l'hermite ou un crabe, impressionnant...

Nous repartirons frustrés, tandis que certains collègues y auront passé plusieurs semaines...















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VENEZUELA

                                        Voyage au coeur de la Gran Savana et de Canaïma                                     (Octobre 2010)




Fiords sur la route de Cumana




Fabrique de cigare à Cumana






Traversée de rivière à gué




                                                              
                                                           séchage du café, méthode coué
    Etal de fruits et légumes sur le
    bord de la route




Sucreries de coco sur le bord de la route


En barque dans la mangrove à la recherche des ibis rouges



Le christ est présent sur la route





Hutte d'indien sur le bord de la rivière




Vente d'artisanat dans une hutte




Eglise typique coloniale à Guacipati



tri des boues aurifères,
travail mécanique


et manuel




           mine d'or à ciel ouvert










































PUERTO LA CRUZ

En bref:
- 10 jours de chantier, très chaud et exténuant;
- 9 jours de récréation avec nos amis Le Blanc qui nous ont rejoint, voyage formidable au sud du Venezuela, à 5 dans un 4x4 climatisé, des chutes d'eau et cascades magnifiques, des promenades en pirogue chez les indiens, pistes en terre rouge dans la Gran Savana, paysages à perte de vue au milieu des "tipuy" (montagne sortant de terre avec une forme de table, caractéristique du coin) visite de mines d'or à ciel ouvert, le far ouest un siècle en arrière, puis Canaîma atteint dans un petit coucou archaïque, remontée de rapides en pirogue impressionnant, coucher dans un camp en hamac et, clou du voyage, la fameuse casquade la plus haute du monde, le Salto Angel qui descend directement de 900 mètres de haut. Je tacherai de vous faire un résumé photo.
- 5 jours de remise en état du bateau après le chantier qui consistait en : sablage et peinture de la coque sous marine; reffection des vernis intèrieurs du carré, cuisine et coin navigation, vernis des planchers, changer les bagues du gouvernail.
Le chantier T.M.O. a été vraiment top, en tous points : délais, efficacité, qualité du travail et prix (grace un peu à la dévaluation de la monnaie venezuélienne!

 

 

10 /10 / 2010 Les Tara Crew reprennent leur route vers l'Ouest, avec un programme chargé:

 

Venezuela (excursion dans le sud) Iles Tortuga, Roques, Aves

Antilles Néerlandaises : Curacao; Bonaire

Colombie : côte Nord jusqu'à Carthagène (le projet d'une incurtion au Pérou et Bolivie est abandonné faute de temps, d'argent et de saison des pluies , c'est assez...)

Iles San Blas (Panama)

Traversée du Canal de Panama

Gallapagos

Marquises

Touamotu

Polynésie française

Grosse surprise (pour Michèle) ce matin à 5h 30 en guise de taxi, Odile nous attend en bas de l'immeuble rue Singer pour nous emmener à ROISSY, dans son style bien à elle, elle a absolument tenu à nous accompagner malgré l'heure plus que matinale, "touchant"

 

A l'arrivée à Puerto la Cruz, nous retrouvons TARA pour un chantier jusqu'à la fin du mois : sablage de la coque sous la flottaison, protection anti corrosion, 2 couches d'époxy et antifouling; Vernis des planchers, vernis intérieurs, remplacement des bagues de la mêche du gouvernail plus quelques "reste à faire" laissés sur la liste en juin dernier.....

 

Le plus gros des travaux est confié au chantier TMO qui garde Tara depuis juin, nous nous absenterons donc une dixaine de jours en excursion en 4x4 et pyrogue, vers l'Orénoque et la Gran Savana, pour visiter l'intérieur du pays jusqu'au Brésil, et retour en avion, de superbes paysages en prévisions... à suivre.

 


Bateautara©2008