du 10 octobre 2010 au 14 novembre 2011
Tahiti et Les iles Sous le Vent
du 23 juillet au 14 novembre 2011
Maupiti, un bijou, attention, on pourrait en tomber amoureux...
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La capacité d'accueil des touristes est régulée par les liaisons 3 fois par semaine avec Papeete ou Bora Bora, et la douxaine de pensions qui se cachent dans la végétation des motus (en moyenne 4 chambres ou cases individuelles)
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Le médecin et sa femme , dentiste et amie de Maelle, installés depuis 6 ans nous apprennent beaucoup sur l'ile ,
les locaux aussi, Rose et Firmin font tout pour nous faciliter notre séjour et nous rendre service, nous partagerons leur repas dominical polynésien.
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5/10/2011
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Pour la petite histoire oubliée, ce sont les américains qui ont construit la piste de l'aéroport, ils ont débarqué 5000 hommes ici après Pearl Harbour pour y construire une base retranchée qui ne fut en fait jamais utilisée, le front s'étant fixé dans les Philipines.
24/9/2011
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le soir on se retrouve aux roulottes pour diner.
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Magnifique point de vue après une grimpette d'une heure sur un bon chemin presque carrossable.
De l'autre côté de l'ile, après 3 ou 4 milles dans le lagon turquoise, une grande baie havre de paix où se cache le restaurant "Tara" eh oui !, et en plus on y mange presque aussi bien qu'à bord...
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19/09/2011
Nous sommes de retour à Mooréa dans ce mouillage merveilleux avec nos nouveaux équipiers.
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Mooréa : baie de Hopunohu |
Au programme, bains dans l'eau turquoise, balades en montagne et soirée "typique" polynésienne animée par Patrick comme vous pouvez le constater:
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Tahiti |
mouillage d'Arué |
Récupération de la famille Vigier (fille gendre et 2 petits enfants de 8 et 5 ans). A peine débarqués de l'avion, lever d'ancre et première navigation paisible pour Mooréa.
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Mooréa:
vue du Bèlvédère sur les baies de Cook et Opunohu |
Nous découvrons une ile pas du tout aussi construite que nous ne le pensions, à part les 2 ou 3 hôtels de grand luxe sur pilotis, quelques maisons raisonnablement modestes sur le bord de l'eau dans les 2 grandes baies de la côte sous le vent, bien abritées dans le lagon.
Ici, comme à Tahiti, changement de décor, mélange des Marquises et des Tuamotu, des montagnes au centre entourées d'un lagon d'eau turquoise et une barrière de corail sur laquelle se brise la mer; les passes d'entrées sont claires et bien balisées.
Les eaux peu profondes et transparentes attirent vite les enfants qui se fondent avec les poissons...
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Un collègue nous aborde en annexe, il partage avec les familles nombreuses du mouillage un Whahoo de 1,85 mètre pêché entre Huahiné et Mooréa, nous ferons au moins 3 repas à 6 avec le morceau reçu, et c'est un des meilleurs poissons du large... Confirmation de la tradition Marquisienne, nous avons beaucoup donné de poisson et aujourd'hui nous en recevons.........
Départ un soir pour Huahine, tout le monde dort, et les Tara crew bien rôdés conduisent Tara dans la passe Est au petit matin, sous des trombes d'eau et au début d'un coup de vent prévu, bien à l'abri d'un motu, le mouillage est superbe et le mauvais temps ne tiendra pas.
Les enfants font une randonnée en montagne de 4 heures avec nos voisins de mouillage pendant que nous récoltons avec les petits, des coquillages sur la plage au large.
Ils reviennent fourbus, des paysages plein les yeux, et avec un énorme régime de banane donné au passage par un habitant de l'île croisé sur le chemin.
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Bleu lagon... |
TOUAMOTU
du 5 au 15 juillet 2011
Vous ajoutez à cela un bon vent contraire et vous avez des "montagnes russes" à prendre avec modération et discernement...
A part cela, spectacle de bleu et de vert sur toute la gamme d'une eau translucide.
Les motus sont habités par quelques locaux très accueillants, ils y récoltent le copra (intérieur de la noix de coco), vendu pour les cosmétiques et la pharmacie, ils développent des fermes perlières (en diminution), et servent, quand ils en ont envie, des repas aux voileux de passage.
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auto subsistance |
ferme perlière |
séchage du copra |
LES MARQUISES "magiques"
du 9 mai au 1er juillet 2011
(arrivée 9 mai 2011 - Baie des Vierges)
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Et bien sur, le souvenir du Grand Jacques, j'ai eu une pensée émus devant sa tombe ainsi que pour tous ceux qui me l'on demandé, ils se reconnaîtront.
Les premières photos en vrac:
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![]() Le grand Jacques |
![]() Gauguin |
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Les Marquises et les Marquisiens
Les Marquises, côté paysages, c’est plus beau et surtout plus émouvant en vrai que les idées reçues, quelques baies majestueuses, des vallées avec des villages d’une centaine d’habitants, tout est très soigné, fleuri, ni mauvaises herbes ni feuilles mortes sur les bas côtés des chemins ou dans les jardins, des fruits partout, pamplemousses (délicieux), mangues, citrons, arbres à pain etc…Les promenades à l’intérieur (nous en ferons beaucoup dans les montagnes) nous emmènent au travers de végétations tropicales luxuriantes.
La
surprise vient surtout des habitants de ces iles, qui ne
sont que douceur, gentillesse et bonheur de vivre avec ce qu’ils ont,
la nonchalance est de mise,
Dans les villages les plus reculés, l’argent ne circule pas, le troc est leur moyen d’obtenir avec les bateaux de passage, des objets convoités tels que bouts usagés pour leurs barques de pêche ou pour attacher les chevaux, il faut éviter de leur donner de l’alcool qu’ils n’on pas l’habitude de consommer, mais ils sont friands de cigarettes, de parfums, de cartouches de chasse, voir de vielles pompes de cale etc. En échange, ils proposent une demi chèvre, un morceau de cochon sauvage, régime de banane, pamplemousses, voir une sculpture sur bois ou sur os.
Mais la qualité première du Marquisien, est de donner, ou de faire quelque chose pour toi !
Quelques exemples significatifs vous feront comprendre ce que nous avons ressenti :
- Fatu Hiva, Hannavave : visite à un pécheur avec qui un collègue avait troqué une demi-chèvre contre un vieux bout. Nous venions chercher le reste de la chèvre qu’il avait gardé au congélateur. Le pécheur, après qu’il nous ait expliqué comment il remontait des poissons de 160 mètres de fond, sort la chèvre du copain et me tend une épaule de cochon en me disant c’est pour toi !! Etonnement, mais je ne t’ai rien donné, ça ne fait rien, si tu reviens tu m’apporteras ce que tu veux (je lui avais dit pourtant que je partais le lendemain matin tôt !)
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FATU HIVA : Dans la montagne |
baignade en cascade |
mer grosse vers Hiva Oa |
- Hiva Oa – Atuana : Le mouillage se trouve à 3 ou 4 km de la ville, sauf le premier jour ou nous avons fait le trajet à pied, le reste des trajets s’est fait en stop. Un jour, je reviens du village avec des sacs de provisions et sac à dos, je me fais aborder au milieu du village par une femme qui me demande si je vais aux bateaux ?: oui, alors montez. Merci, en discutant, je lui demande où elle habite et elle m’indique une colline direction opposée … elle faisait simplement un détour de 8 km aller retour pour me rendre service.
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HIVA OA : rue d'un village |
côte nord |
coucher de soleil |
- Tahuata – Vaitahu : En descendant d’une promenade sur une montagne qui domine la baie ou je suis seul bateau mouillé, je croise un pick-up qui s’arrête à ma hauteur, la femme se penche devant son mari et me dit : tu es sur le bateau ? Oui ; monte, je vais te donner des fruits de la maison, sur un ton qui n’offrait aucun recours à une discussion. J’avais déjà plein de banane et pamplemousse, elle est allé chercher un potiron car il fallait que je reparte avec quelque chose. Il était midi et demie, : tu as mangé ; Non, alors tu restes déjeuner … Non seulement le repas était délicieux, mais j’ai pu discuter longtemps avec Valentine et Augustin, (sept enfants) sur la vie et les valeurs des Marquisiens. Je me suis étonné de tant de gentillesse et de prévenance, la réponse : nos parents nous ont appris à « donner » , car si tu donnes, un jour tu vas recevoir, nous essayons de transmettre ça à nos enfants – Sur la corpulence des femmes, et de certains hommes aussi, Valentine, forte femme, me dit : nous les Marquisiens, nous mangeons beaucoup, beaucoup le matin, beaucoup le midi et beaucoup le soir !!
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Valentine et Augustin |
Baie de Vaitahu |
sortie de la messe |
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Les enfants d'Apatoni |
sortie de la messe |
- Nuku Hiva – Taioae : Les pécheurs vendent des thons sur le quai, j’arrive un peu tard et regarde comment l’un d’eux découpe le thon en filet, (c’est beaucoup mieux qu’en tranche). Il remballe son dernier filet. Vous n’avez plus de poisson à vendre ; Non, c’est fini. Dommage, je voulais juste un petit morceau. Devant mon air déçu, il ressort un filet, me coupe un morceau de 15 ou 20 cm et me le tend, après avoir récupéré un sac en plastique. Qu’est ce que je vous dois ? rien rien, c’est pour toi !!
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NUKU HIVA : Michèle à Hatiheu |
récréation |
baie d'Anao |
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cascade de la baie "Daniel" |
Tiki à Puamau (Hiva Oa) |
les dauphins nous accompagnent souvent |
Voilà, c’est pour tout cela et plus encore que nous adorons les Marquises, les enfants sont beaux, souriants, viennent facilement au contact, sans rien mendier, si tu as des stylos bille à leur donner alors tu es le Père Noël, quand tu restes 3 ou 4 jours dans un village, ils courent à ta rencontre et se font une fierté de te porter tes sacs ou paquets.
Les Marquisiens sont très religieux, messe le dimanche, souvent prière à 17h, le tout sans prêtre car il n’y en a plus qu’un ; les villageois s’organisent autour d’un ou plusieurs diacres pour faire les cérémonies, j’ai assisté ainsi à Tahuata à une messe pour la fête des mères, très émouvante, ambiance chants avec guitares et tambourins. On dirait que les Basques sont passés par là…
UA POU : Nous y rencontrerons Jérôme, militaire reconverti en guide de randonnées il nous fera traverser l'ile au milieu des pics de lave, et sa femme Elisa excellente cuisinière d'une petite pension, Pierrot , ex voisin de Locmiquelic et cuisinier sur la Jeanne d'Arc, (ils ont du se régaler nos marins) en retraite retour au pays de sa femme, ils tiennent un petit bistrot à Hakahetau, petit village typique rythmé par le sport le soir, la messe du dimanche et où il fait bon vivre.
Nous serons des fêtes de Juillet à Hakahau, élection de miss Ua Pou et danses locales.
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UA POU |
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Danses pour les fêtes de Juillet |
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Les pics de Ua Pou |
randonnée |
TRAVERSEE DU PACIFIQUE
des Galapagos (San Christobal) aux Marquises (Fatu Hiva)
21 avril au 9 mai 2011
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L'océan n'a pas empèché Michèle de se mettre en quatre pour nous faire d'excellents petits plats avec les moyens du bord et notre pèche (surtout du thon dont un 15 kg pris la veille de notre arrivée, partagé avec les amis qui nous accueillaient à Fatu Hiva et une seule dorade ). Nous avions sacrifié le congélateur (et ses glaçons) pour transformer le coffre en frigo à 4°, nous avons pu ainsi conserver beaucoup mieux les légumes et de la charcuterie sous vide.
GALAPAGOS
14 au 21 aril 2011
Le prix du passage aux Galapagos pour nous 3 a quand même été de 658 $. A ce prix, on a le droit d'être déçus, car quand nous aurons vu sur Saint Christobal, les tortues géantes, les otaries, les iguanes de mer et quelques oiseaux, nous aurons plus envie d'attaquer notre traversée du Pacifique et de rester plus de temps aux Marquises.
San Christobal![]() |
![]() Otarie faisant "la belle" |
petit marché couvert![]() |
![]() Crique où l'on pouvait nager avec les otaries |
![]() Tortue géante (150kg au moins) |
![]() Iguane de mer, (animal préhistorique) |
Otarie sur les coffres arrières de Tara![]() |
![]() Pélicans sur la plage |
Iguane![]() |
![]() Papa et maman dorment sur le ponton, c'est touchant! |
![]() Corvée de fuel vendu 5$ contre 1$ aux locaux.... |
de Panama au Galapagos
du 5 au 14 avril 2011
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Las Perlas |
Claude venu renforcé Tara crew |
orage devant |
Beaucoup de visites d'oiseaux sur le parcours et de magnifiques couché de soleil.
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Passage de la ligne de l'équateur avant hier matin, c'est émouvant, nous sommes désormais dans l'hémisphère sud, la tête à l'envers...
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![]() Protection de la coque |
![]() Embarquement du pilote |
![]() carte du canal |
![]() nos voisins les cargos |
![]() remous à l'entrée |
![]() ouvertures des portes |
![]() remous au démarrage |
![]() Mules qui tractent les cargos |
![]() lance amarres |
Arrivée vers minuit sur le lac Gatun pour passer la nuit sur les boués prévues, le plus dur était fait.
![]() A couple de Charade |
![]() Lac Gatun |
![]() Ecluse de Miraflores |
Mythique ouverture des portes vers le Pacifique et passage sous le pont des Amériques, carrefour de l'amérique du Nord et du Sud, et changement d'océan....
![]() Doubles portes |
![]() Ouf, fini!!! |
![]() Ouverture sur le Pacifique
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Le pont des Amériques |
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Surprises: nous retrouvons des marées, presque la Bretagne Nord avec des marnages jusqu'à 5 mètres; eau passant de 30 à 24° (glagla, nous ne sommes plus habitués ) fond de l'air frais la nuit qui descend à 24°, on a ressorti les draps...
Sommes au mouillage, ballotés par les passages fréquents des bateaux pilotes qui passent près de nous à toute allure, les journées sont quand même chaudes au soleil.
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![]() Panama City |
Nous espérons finir cette semaine et partir après avoir consacré quand même 48 heures pour visiter Panamà City qui semble t 'il vaut la peine, ville de contrastes entre gratte- ciel et vieux quartiers historiques....
ILES SAN BLAS - 2 - - " KUNA YALA"
Présentation au "Saila", chef du village qui nous autorise à nous promener, mais ne pas prendre de photo des gens. Chaque village est administré d'une manière autonome, et les règles diffèrent d'une ile à l'autre, suivant qu'elle est conservatrice de ses traditions, ou progressiste, plus ouverte sur l'extèrieur.
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l'effet est assez dévastateur chez certains que la famille ou amis raccompagnent chez eux avec dignité.
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Il faut à l'arrivée, se présenter pour s’acquitter de la redevance , et se renseigner sur les us et coutumes locales, exemple pouvons nous prendre des photos, ou non, ou en payant le sujet (1$) ,quitter l'île à la nuit tombante etc...
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Les San Blas c'est aussi des Cays magnifiques avec récifs de corail, petites iles et cocotiers, donc plongée et pêche sous marine dans des eaux claires.
Cela semble attirer beaucoup plus les voileux, car plus nous remontons vers l'ouest, plus nous avons de collègues..., Heureusement il y a toujours un coin sous le vent d'une ile où mouiller son ancre pour se prendre pour Robinson, les décors sont de rève , la navigation autour des coraux est parfois un peu stressante, mais nous avons récupéré lors de rencontre, des cartes électroniques enfin fiables, les premières utilisées nous situaient à 300 m de notre position donc parfois au milieu d'une ile, c'est un peu angoissant....

COLOMBIE
Iles SAN
BERNARDO
(17/22 janvier 2011)
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A
un mile à peine, les habitants de l'ISLOTE sont incroyables (1200 personnes
dont 600 enfants sur un îlot artificiel de
Aucune
misère visible, les enfants joueurs et rieurs, de belles gamines très élancées,
étonnamment peu de vieux (on se demande ce qu'ils en font ???
Les pyrogues, creusées dans des troncs, avancent à la pagaie ou avec des voiles en sacs plastiques
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Une
mama dont nous avions eu connaissance par le site de "etoiledelune.net"
prépare sur commande des poissons et petites langoustes mangés sous une
tonnelle au milieu des pêcheurs qui pèsent les poissons qu'ils vont vendre sur
le continent.
Nous
ne sommes ni assaillis, ni regardés, comme si nous nous fondions dans leur
communauté, les enfants sont partout et vivent tous dans les rues et les
maisons ouvertes à tous vents, les grandes filles font cuire toutes sortes de
gourmandises salées ou sucrées, qu'elles vendent dans le dédale des maisons,
aux autochtones, nous les proposent au passage, le temps d'y goûter et . il n'y
en a plus!!
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Pour
le 31 décembre, nous avions réservé un TREKKING de 6
jours du 28 au 2 janvier...à l'assaut des montagnes de la
Sierra Nevada à 30 km d'ici , pour découvrir la
CIUDAD PERDIDA, citée indienne redécouverte en 1976
après avoir été enfouie 1500 ans dans la forêt équatoriale à
1300m d'altitude.
On
nous avait prévenu que ce serait très difficile, mais courageux que
nous sommes ça ne nous avait pas fait peur, il devait y avoir 4 à 5
heures de marche par jour, alors!!!!......
Partis avec un groupe de
jeunes couples de Bogotta et qq étrangers ( 35 ans de moyenne d'age), nous et un autre français un peu plus jeune
!!!
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TERRIBLE EXPERIENCE d'endurance
Les récentes pluies avaient emporté la route qui devait nous permettre
d'accéder en 4x4 au village de départ donc 4 heures de marche non
prévues dans la boue le premier jour et coucher improvisé en hamac et
matelas prêtés par les habitants posés par terre sous un préau!!
Le lendemain il fallait rattraper ce que nous n'avions pas fait le
premier jour soit 6 heures théorique qui se sont transformées en 8h30,
sans arrêt déjeuner, quelques haltes oranges, ananas, et baignades.
En réalité, le parcours était de 5 à 8h de marche (pour nous) par jour dans des
dénivelés insensés, chemins ravinés par les pluies, glaise collant au dessus des
chevilles, 2 ou 3 rios
à traverser par jour, au début on enlève et remet les chaussures, à la
fin de la journée on met tout dans l'eau, finalement ça s'égoutte tout
seul en marchant!!! Les femmes passent parfois sur le dos des guides.
quand il y en à un à proximité.
Les mules nous suivent avec tous les sacs et la nourriture, et
l'on fait appel à elles pour les plus épuisés, ça aussi restera
un incroyable souvenir qui parfois donnait le frisson au bord des
ravins......
Dans le dernier tronçon, les mules n'ont pas accès, alors les plus
courageux portent leur sac allégé car nous repasserons par là, et nous,
nous louons les services d'un sherpa indien qui nous monte le notre.
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La descente est aussi dure que la montée, 8 heures le 5ème jour et 6h30
le dernier, les articulations n'en peuvent plus, les muscles non plus
car à chaque pas je dois faire attention à ma pauvre hanche que
heureusement je n'ai pas fait trop souffrir!!!
Les logements dans les camps indiens, sont très modestes: lits en planche avec matelas 5cm, 2 douches
(eau froide de la rivière)
et 2 wc pour 30 personnes (mais incroyablement nous n'avons jamais fait de queue), pas d'électricité,
chacun avec sa lampe torche et des bougies, les repas cuisinés chaud au
feu de bois par nos guides en arrivant étaient d'une rare qualité et
réconfortant, y compris les petits déjeuners copieux. nourriture
locale, galettes de maïs, oeufs brouillés etc.
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Les
moustiques étaient bien entendu au rendez vous, bombe de répélent en
permanence, quelques uns se sont rassasiés quand même, bien entendu, et
malgré les moustiquaires ! (pour ceux qui ont vécu nos aventure
du Venezuela et des iles, c'était des agneaux!!)
Heureusement temps clément en général, quelques fortes pluies la nuit (rien ne sèche) grand soleil en haut.
Tout au long de ce périple, des paysages vertigineux, magnifiques,
déclinant toutes les teintes de verts, forêt équatoriale, végétation
exubérante, liane et plantes épiphytes sur tout les troncs, au final,
1200 marches pour découvrir un site Sublime ,
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Rencontre
avec les indiens Kogis, difficile à décrire, vivent en sac de toile,
élèvent cochons, vaches et poules, les femmes tricotent en permanence
des petit sacs (mochilas en coton), mais surprise, pas d'échoppe de
vente, il faut leur réclamer si l'on veut rapporter un souvenir. Les
enfants sont touchants et beaux, les filles sont mamans à partir de 13
ans, Le Mamo, chef de la tribus dirige tout cela avec douceur et fierté.
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Le groupe Colombien hyper gentil, une ambiance formidable pour tout partager dans les difficultés,
une confirmation de la douceur et de la gentillesse de ce pays ,
échange de mails, ils nous attendent à Bogota quand nous voulons.
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Sur la route
vers l'Ouest, nous ne savions pas très bien où nous arrêter, tant les
informations contradictoires étaient troublantes sur ce qui se passe en
Colombie : « Insécurité »… , « non le pays est redevenu
fréquentable mais se limiter à Carthagène c'est mieux »..., « formidable
et attachant ».., « Il ne faut pas laisser le bateau à
Carthagène l'eau est pourrie »..., et puis une info sort qu'une nouvelle
marina vient d'ouvrir à Santa Marta : on va voir.
Après 2 ou 3 jours avec beaucoup de pluie aux iles Aves complètement sauvage,
multitudes d’oiseaux sur fond de mangrove, au demeurant magnifique pendant la
demi journée de soleil, nous avons fait une escale rapide mais suffisante à
Curaçao, très touristique, 3 ou 4 hyper Paquebots déversent leur cargaison par
milliers dans la ville où l'on ne voit plus que les touristes, plutôt 3ème ou
4ème age... seul le marché flottant est très coloré tout comme les couleurs des
maisons sur le canal.
Question
population, on se retrouve aux Antilles française, les noirs très nombreux
montrent une haine à leurs colonisateurs hollandais.
Le mouillage de Spanish water est le point de rencontre de beaucoup d’américains, hollandais, canadiens et quelques français installés là pour la saison cyclonique ou pour y trouver des petits boulots pour refaire la caisse de bord.
Une fenêtre météo se présente pour passer le redouté "cabo de Véla"
où la mer se lève fortement dès qu'il y a plus de 20 noeuds de vent, nos amis
de Zeecada s'y sont fait rudement secouer il y a une dizaine de jours alors
attention... 370 milles à parcourir,nous partons par 15 nd de vent grand
largue, Grand voile et Génaker, et finirons la première nuit par 2 ris et
yankee, le speedo ne descend pas au dessous de 8,5 noeuds puis des 9 nd, Tara
se comporte très bien dans les vagues qui grossissent mais que nous ne voyons
pas , c'est une nuit sans lune mais avec quelques étoiles pour nous rassurer.
Au petit jour, nous relevons 200 mille sur 24 heures, record de Tara largement
battu (178 milles) Je suis très content, de l'équipage et du bateau. Deuxième
nuit très mouillée par un gros orage, surtout Michèle de quart (mauvaise
pioche) mais moins de vent nous arriverons au petit matin même pas fatigués.
Nous sommes depuis le
4 décembre à Santa Marta dans une marina qui vient d’ouvrir et ou manque encore
les sanitaires ! mais le confort des pontons et l’attrait de la ville nous
ont décidé à rester ici plutôt que d’aller à Carthagène que avons rejoint en car pour
passer 4 jours en accompagnant Gérard Boutin qui a repris l’avion pour Paris.
Depuis notre
arrivée, nous n'avons cessé de nous dire que nous aimons ce pays :
- Premiers pas
sur la promenade du bord de mer, et la place Bolivar, toutes illuminées des
décorations de Noël où se promènent les familles et enfants sages,
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- Coude à coude dans les quartiers hyper commerçant où il faut se frayer un chemin entre les étales au son des "a la orden" des charmantes vendeuses qui sont là pour attirer le client, mais sans insistance, vie grouillante et colorée d’Amérique du sud.
![]() Résurection de mon alternateur |
![]() Transport de marchandises |
![]() marchand ambulant avant Noël |
- Quartier des
artisans, sur le trottoir ou dans de tout petits ateliers, on trouve TOUT,
Exemple: séquence alternateur : Notre alternateur de service est en panne
depuis les Roques (pas grave puisqu’il y a le chargeur quand le groupe tourne)
Démontage et diagnostique : bobine du rotor grillée. Mail chez Mastervolt
pas de pièce détachée, il faut changer…. C’est facile, génération kleenex: 800
€ la bête !!!
Démontage, et
je me promène en ville mon rotor sous le bras, et je constate que ici, on ne te
dit pas non je ne peux pas, mais non mais va voir untel, il se forme une
chaîne, et je me retrouve ainsi en fin de matinée à l’autre bout de la ville
chez Carlos, adorable électricien qui lui, a une petite presse hydraulique pour
démonter et remonter les aimants et les roulements et qui peut ainsi me
rebobiner mon rotor, pour 55$ changement des roulements compris, alternateur
remonté, tout va très bien.
sortie le soir, (Gérard est sur un trotoire je vous rassure)
Tout est comme ça, la gentillesse et le sourire sont de mise, et en plus c’est un régal de s’assoir le soir à la terrasse d’un café et regarder les filles qui rejoignent les discothèques,du blanc européen au métisse indien , toutes aussi belles les unes que les autres, habillées avec beaucoup de goût. Michèle est jalouse de leurs longues chevelures brunes, mais les mecs ne sont pas mal non plus.
![]() Sur les trotoires: le barbier |
![]() cireur de chaussures |
![]() mise en sac des bananes vertes |
![]() Zones d'activités en tout genre |
![]() centre ville |
![]() innondation en centre ville |
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![]() Rues du marché |
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L’ambiance à
la marina se crée petit à petit, départ de quelques français vers les San Blas,
arrivée d’américains dont c’est le terrain de jeu depuis
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C'est le pays de
ILES aux Nord du Venezuela : Tortuga, Roques, Aves (Nov. 2010)
Après 5 jours éprouvants côté chaleur, remise à l'eau et réarmement du bateau, nous partons de nuit pour Tortuga, le vent nous quitte au milieu de la nuit et arrivons le matin au moteur à playa Caldera seul coin de l'ile habité par quelques pécheurs.
L'ile est plate et sans végétation et nous laisse sur notre faim,
bouffés par les moustiques, et rincés par un gros orage le lendemain,
les couleurs de l'eau sont superbes, mais l'eau laiteuse ne permet pas
d'exploration dessous.
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Mouillage pour déjeuner à Los Palanquinos, mais la houle rentre et nous chasse vers cayo Herradura, mieux abrité, mais rendez vous le WE des venezueliens en yacht et bateau à moteur rompant le charme du coin. Nous nous consolons en achetant une langouste à un pécheur.
le lendemain enfin un mouillage sauvage pour déjeuner dans une eau
cristalline à Las Tortuguillas, et nous partons le soir pour Las Roques,
hélas le vent faible et en face nous oblige à 14 heures de moteur, qui
auront raison de mon alternateur!!!
Las Roques est un archipèl ultra protégé par le Venezuela, seul l'ile principale de Gran Roques est construite mais avec beaucoup de soin, quelques ilots sont habités par des pêcheurs uniquement. Le mouillage est autorisé, les touristes qui descendent dans des "posadas" ravissantes se font débarquer sur les plages avec parasol et pic nic pour la journée. L'eau est cristaline sur fond de sable blanc et récifs de corail. La plongée sous marine y est reine, nous n'avons malheureusement eu qu'une seule journée de l'eau claire compte tenu des conditions météo exceptionnellement mauvaises: pluie et vent, et le reste de "Thomas"?
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Nous resterons une quinzaine de jours nous déplaçant au gré des conditions de vent, revenant plusieurs fois à Gran Roques pour changement d'équipage, avitaillement et attente des papiers de sortie du Venezuela envoyés depuis Puerto la Cruz, (rien n'est simple dans ce pays) . Nous aimons bien flâner dans les rues de sable, (souvent innondées après les gros orages, mais en tong ce n'est pas grave). Les locaux s'organisent comme dans un gros village, enfants et collégiens en uniformes sont tout sourire.
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Nous y attendrons le beau temps pendant 3 jours, désespérant tant le site est beau et sauvage, à l'ancre devant la mangrove nous ne nous lassons pas du spectacle des multitudes d'oiseaux qui sortents des arbres, tournent autour du bateau, à donner le tourni au photographe!
Juste une petite promenade sur la mangrove, difficile de ne pas poser le pied sur un bernard l'hermite ou un crabe, impressionnant...
Nous repartirons frustrés, tandis que certains collègues y auront passé plusieurs semaines...
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VENEZUELA
Voyage au coeur de la Gran Savana et de Canaïma (Octobre 2010)
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Fiords sur la route de Cumana Fabrique de cigare à Cumana
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Traversée de rivière à gué
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séchage du café, méthode coué Etal de fruits et légumes sur le bord de la route Sucreries de coco sur le bord de la route |
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En barque dans la mangrove à la recherche des ibis rouges
Le christ est présent sur la route |
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Hutte d'indien sur le bord de la rivière Vente d'artisanat dans une hutte |
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Eglise typique coloniale à Guacipati tri des boues aurifères,
travail mécanique et manuel |
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mine d'or à ciel ouvert |
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PUERTO LA CRUZ
- 10 jours de chantier, très chaud et exténuant;
- 9 jours de récréation avec nos amis Le Blanc qui nous ont rejoint, voyage formidable au sud du Venezuela, à 5 dans un 4x4 climatisé, des chutes d'eau et cascades magnifiques, des promenades en pirogue chez les indiens, pistes en terre rouge dans la Gran Savana, paysages à perte de vue au milieu des "tipuy" (montagne sortant de terre avec une forme de table, caractéristique du coin) visite de mines d'or à ciel ouvert, le far ouest un siècle en arrière, puis Canaîma atteint dans un petit coucou archaïque, remontée de rapides en pirogue impressionnant, coucher dans un camp en hamac et, clou du voyage, la fameuse casquade la plus haute du monde, le Salto Angel qui descend directement de 900 mètres de haut. Je tacherai de vous faire un résumé photo.
- 5 jours de remise en état du bateau après le chantier qui consistait en : sablage et peinture de la coque sous marine; reffection des vernis intèrieurs du carré, cuisine et coin navigation, vernis des planchers, changer les bagues du gouvernail.
Le chantier T.M.O. a été vraiment top, en tous points : délais, efficacité, qualité du travail et prix (grace un peu à la dévaluation de la monnaie venezuélienne!
10 /10 / 2010 Les Tara Crew reprennent leur route vers l'Ouest, avec un programme chargé:
Venezuela (excursion dans le sud) Iles Tortuga, Roques, Aves
Antilles Néerlandaises : Curacao; Bonaire
Colombie : côte Nord jusqu'à Carthagène (le projet d'une incurtion au Pérou et Bolivie est abandonné faute de temps, d'argent et de saison des pluies , c'est assez...)
Iles San Blas (Panama)
Traversée du Canal de Panama
Gallapagos
Marquises
Touamotu
Polynésie française
Grosse surprise (pour Michèle) ce matin à 5h 30 en guise de taxi, Odile nous attend en bas de l'immeuble rue Singer pour nous emmener à ROISSY, dans son style bien à elle, elle a absolument tenu à nous accompagner malgré l'heure plus que matinale, "touchant"
A l'arrivée à Puerto la Cruz, nous retrouvons TARA pour un chantier jusqu'à la fin du mois : sablage de la coque sous la flottaison, protection anti corrosion, 2 couches d'époxy et antifouling; Vernis des planchers, vernis intérieurs, remplacement des bagues de la mêche du gouvernail plus quelques "reste à faire" laissés sur la liste en juin dernier.....
Le plus gros des travaux est confié au chantier TMO qui garde Tara depuis juin, nous nous absenterons donc une dixaine de jours en excursion en 4x4 et pyrogue, vers l'Orénoque et la Gran Savana, pour visiter l'intérieur du pays jusqu'au Brésil, et retour en avion, de superbes paysages en prévisions... à suivre.
Bateautara©2008