TARA LE VOYAGE AN I


18 août 2009 au 30 juin 2010


de Locmiquelic à Puerto la Cruz (Vénézuéla)


LES VIERGES


Malgré une arrivée sous des trombes d'eaux toute la nuit, et toute la matinée!!!, les Vierges sont un petit paradis du tourisme sur l’eau, les distances entre les iles sont si courtes que la majorité des bateaux, charter pour l’essentiel ne naviguent qu’au moteur

Clearance le Dimanche, accueil plus que limite, pire que Dom Tom, je pense que les bronzés de ces iles ont une revanche à prendre sur l'esclavage, et font tout pour nous le faire ressentir.

Mouillage sous le vent d'une ile privée, tout seul, à 500 m de là, ils sont tous tassés dans une marina et sur des bouées!! c'est le contraste des Vierges, entre les touristes sur les bateaux de location, les Américains qui ne veulent pas tremper leurs ancres , il reste heureusement des centaines d'abris qu'il faut un peu chercher, mais quel bonheur... il y en a toujours un sous le vent.

Nous croiserons nos amis de Zeecada qui remonte vers le nord quand nous attaquons notre retour vers le sud, joie des retrouvailles

 

 

 

 

   
   





SAINT MARTIN


TARA à Saint Martin


Après Saint Barth, Saint Martin est bien pauvre, et côté Français, l'insécurité est omni présente à Marigo, annexes volées, sailors attaqués sur le ponton des annexes et détroussés, pas la joie..

seuls avantages on trouve tout pour le bateau, alcool pas cher côté Hollandais,


AVARIE 3


Entre Antigua et Saint Barth, de nuit au moteur nous entendons un choc assez violent sur la coque, style rencontre avec un O.F.N.I. (Objet Flottant Non Identifié). Je ralentis pour voir si il y a des dégats quelque part, à priori rien, mais quand je relance les gaz, au delà de 1500 tours, cognement de l'arbre à la sortie de l'étambo! j'ai du prendre un coup dans l'hélice.


Mon premier diagnostic, arbre faussé s'avèrera malheureusement exact, je profite d'être à St-Martin avec un peu de temps devant moi pour trouver un arbre, le faire rectifier aux cotes, mais il faudra sortir le bateau 24 heures sur un chantier très moyen d'où nous ressortirons avec quelques traces sur notre belle peinture, encore du stress, des coups de chaud et un morceau de cagnote "réparations" en moins....






Sortie de l'eau à Saint Martin
remontage de l'hélice sur l'arbre tout neuf




SAINT BARTH



Les reliefs de Saint Barth n'ont jamais permis de cultiver la canne à sucre ni autre cultures industrielles, donc l'ile est restée "blanco française", et on ne nous y reproche pas l'esclavage etc...


Le climat social est beaucoup plus tourné vers les peoples qui y construisent de luxuriantes villas,  les commerces font plus penser à Nice, Cannes, Saint Trop ou Deauville, et le décallage est grand avec tout ce que nous venons de voir dans les iles ex anglaises des Antilles.


La côte et les baies sont par contre splendides, et l'on comprend les nostalgiques des premières heures de ce petit paradis, aujourd'hui hélas gaché par le fric et le m'as tu vu.






côte au vent

Gustavia


                     Arrivée à Gustavia 

Baie du Colombier


                        
 






ANTIGUA


Méque américaine de la voile, rendez-vous incontournable des voileux du monde entier, yachts de course ou "classic", tout le beau monde de la voile est là, impressionnant, le lèche ponton donne des frissons devant tant de beauté réunie devant nous, et je n'exagère pas, regardez simplement:





Yachts classics à l'entrainement



que du Beau








   
  Entrainement






LES SAINTES- MARIE GALANTE - GUADELOUPE



L'arrivée aux Saintes est forcément décevante pour qui a lu les imbécilités de ceux qui en font la 3ème plus jolie baie du monde!!!

Il faut rester mesuré, et l'on trouvera cet archipel charmant, joli mouillage derrière leur Pain de Sucre, ou à l'abri de l'ilet Cabri très sauvage. Le Bourg est un petit village touristique avec sa rue principale colorée où alternent boutiques de fringues et restaurants, le soir, quand les touristes ont repris la navette pour la Guadeloupe, la vie semble s'arréter.


Les balades à pied sur les crêtes arides et peuplées de chèvres (coup de chaud garanti même après 16h) sont fort sympatiques, avec de jolis points de vue sur les criques.


Nous y repasserons après être allés à Marie Galante et apprécierons beaucoup mieux la douceur de vivre des Saintes, seule ile des DOM TOM avec Saint Barth habitée quasi uniquement par les descendants des colons normands et bretons.


Marie Galante, grandes plages de sable blanc sous les cocotiers, magnifique campagne valonnée plantée de canne à sucre aux couleurs vert tendre, c'est un peu Belle Ile en Mer, sauf l'habitat, plus de taudis en tôles rouillées et de cabanes en béton brut, non peint et sales que de maisons "normales" (propres et peintes) difficile de penser que nous sommes en France.


L'intérieur , visité en scooter est ravissant, il reste 2 ou 3 rhumeries et 1 ancien moulin, déjeuner sur une plage sous les cocotiers, ambiance très babacool des authoctones le Dimanche, où tout est d'ailleurs fermé.


De la Guadeloupe nous ne connaîtrons que la Marina de Point à Pitre, Saint Anne et Petit Bourg où nous dinerons chez Daniel (voir rencontre) faute de temps nous zaperons le tour de Basse Terre et emprunterons à 5 heure du matin la rivière salée qui sépare les 2 ailes du papillon que forme la Guadeloupe. Très jolie expérience de se glisser au petit jour le long des berges et des mangroves,

Direction Antigua à 40 miles


LES SAINTES

  

 


Mouillage du Pain de sucre

Zeecada a fond




MARIE GALANTE


 


Tara crew, escapade en scoot





Michèle ne lache pas la barre entre Marie Galante et les Saintes

GUADELOUPE


 

Ilet Gozier

 


Saint Anne



Rivière salée au levé du jour


  




LA DOMINIQUE



Samedi 27 mars nous arrivons le soir à Portsmouth au nord de l'ile, grande baie bien abritée ,les boats boys y sont très bien organisé et efficaces. on en choisi un qui a plutôt une bonne tête et qui baragouine le français, il s'ocupera de tout ce dont nous avons besoin pendant nos 2 jours d'escale, clearance, location d'un minibus, remmontée de la rivière indienne en barque à la rame.


Cette ile méconnue est très attachante, et sa richesse n'est pas sur la côte mais à l'intérieur, la rivière indienne nous enchante de sa végétation, racines de mangrove entrelacées, et de ses habitants, oiseaux de toutes sortes, crabes , poules d'eau etc...


Le tour de l'ile est vraiment joli, magnifiques points de vue sur la côte au vent, les villages traversés ne respirent pas l'argent mais sont plutôt propres, colorés toujours  et l'accueil timidement souriant.....


Le dimanche soir, les boats boys organisent une party, dans un resto sur la plage ,pour tous les bateaux du mouillage, nous nous retrouvons environ 60 sailors de toutes nationalités, ambiance danses endiablées sur le sable, rencontre innatendue à notre table (buffet barbecue )  d'une belle Turque avec un Néozélandais, je buvais ce que je comprenais de ses paroles pour retenir le maximum de conseils, mais entre mon anglais hésitant, le bruit de la sono et les ti-punchs accumulés je crains qu'il ne soit pas resté grand chose!!!


Nous partons le mardi 30 avril pour les Saintes.




Arrivée à Portmouth



côte au vent

vestiges des ouragans




 




La rivière Indienne avec Laurent










MARTINIQUE


Arrivée au MARIN en France, enfin presque... il faut règler ce problème de moteur qui s'embale, il a l'air de fonctionner depuis l'intervention à Sainte Lucie, mais je ne tire pas dessus!


Grace à Guy, retrouvé depuis le chantier de Tancarville, basé à Grande Anse avec Atanahoué, il connait toutes les ficèles de la Martinique, et nous indique LE mécano qui connait le Perkins 4108, mais, nous sommes en France, téléphone à 8h: rappelez moi à 14... je passerai ce soir....Le soir:A non, je ne peux pas... rendez vous demain 9h au chantier... vers 9h30, un type m'aborde, je suis Jean Michel, monsieur "truc" n'a pas pu venir et il m'a envoyé, c'est pareil.. Perplexité... venez quand même voir..


En fait, ce remplaçant s'averera super, compétent et serviable, récemment revenu de Métropole, il avait sévi il y a quelques années pour entretenir une grosse flotte de bateaux de location. Diagnostique confirmé, pompe à injection à réviser, mais ça à l'air de marcher, donc opération remise à notre retour en Martinique en Mai car cela risque de prendre du temps.


Nous partons donc à Grande Anse retrouver Guy, nous y ferons la connaissance de Jean Louis et Ingrid qui m'entrainent à plonger avec un moniteur Gilles qui me met bien en confiance.Nous aimons beaucoup cet endroit et l'ambiance cool qui y règne. 


Retour au Marin pour divers travaux à préparer, en passant le rocher du Diamant, vent dans le nez, je m'aide du moteur et... il s'emballe à nouveau!!!!


Appel au secours à Jean Michel, qui sera sur Tara à 11h pour déposer la pompe à injection, nous sommes jeudi, Gérard arrive cet après midi et Odile samedi pour 2 semaines!!!  Location voiture et je fonce à Fort de France porter la pompe à LA seule maison spécialisée dans ce genre d'opération. là, retour en France: on peut vous faire ça pour la semaine prochaine... j'explique ma situation vis à vis de mes "clients" qui arrivent, ça n'émeut personne...  Lundi, ils attaqueront enfin la pompe, et à force de diplomatie et de tact, ils me la rendront mercredi. pendant ce temps il faut occuper mes passagers qui prennent ça avec le sourire et gentillesse, (moi je suis un peu stttressé! )visite de l'ile en voiture, (distillerie rhum comprise) plage sur la côte au vent, tour de l'anse du Marin en annexe etc...


Le jeudi nous partons enfin avec un moteur OK, arrêt à Grande Anse, puis à Saint Pierre où nous aurons la chance d'arriver le soir avec la montagne Pelée sans un nuage dessus ce qui est rare. puis direction Dominique.



Le rocher du Diamand, en haut duquel les Anglais hissèrent des canons pour canarder nos bateaux français.....




La plage de Grande Anse


Grande Anse d'Arlet



Mangrove  dans la baie du Marin




Saint Pierre


Gérard et Sybile (incognito)

Petite Anse d'Arlet









Ste- LUCIE  -ile de tous les contrastes


Célèbre pour ses 2 pitons et Marigot bay, nous avons beaucoup apprécié notre escale à Souffrière, beaucoup plus typique et couleur locale, petite ville de pécheurs, il faut apprendre à traiter avec les boat-boys qui guettent votre arrivée et vous proposent toutes sortes de services. Nous arrivons au petit jour et n'avons pas beaucoup de choix, toutes les bouées sont prises, fonds de 30 mètres, et Ryan nous indiquera un endroit de pécheur tout près de la plage nous permettant d'attendre qu'une bouée se libère une heure après.Il nous gardera la première libre, nous fournira le taxi pour visiter l'ile l'après midi etc.


Visite des sources de souffre et d'un ravissant jardin botanique "Diamond Garden" qui vaut vraiment le détour.


Nous remontons ensuite vers Marigot bay, écrin de tourisme de luxe, laisserons Christian et Francine à Castrie, aire de stockage de milliers de touristes  (4 maxi paquebots dans le port) et finirons à Rodney bay, dans une marina énorme, très US, dans un lagon intérieur bordé de villas, et service british, un mécanicien dont le téléphone figurait dans un guide anglais, appelé à 8h. était sur le bateau à 9h 15 en s'excusant presque pour le retard, règlera le moteur dans l'attente de la révision en Martinique de la pompe à injection. (la société qui faisait cela à St-Lucie ayant disparue, dommage!)











Ste. LUCIE



Dur la vie.....

vous avez dit "contraste"











BEQUIA


Nous mouillons à Port Elizabeth, à la voile, car je ne comprends pas mon problème de moteur qui s'emballe, c'est bien de revenir aux fondamentaux et d'essayer de nouvelles combinaisons, avec la trinquette auto-vireuse, cela simplifie bien les choses.


Béquia (prononcer bécoué) est un charmant endroit, grande baie bordée de restaurants,  beaucoup de bateaux dont quelques très beaux.











LES GRENADINES DE ST-VINCENT


Certes c'est LE vrai décor de carte postale, certes on n'est pas tout seul mais c'est VRAIMENT très beau , attention les yeux:







TOBAGO CAYS







Mayreau








CARRIACOU


Petite île rattachée à Grenade d'où nous ferons notre sortie, très autentique et peu visitée, collégiens en uniforme, vestige des Anglais, nous ferons un stop à Sandy Island, morceau de sable avec cocotier, première carte postale...








Sandy Island








CARRIACOU , Hillsborough


GRENADE


La côte sud est une succession de baies et d'îles, certaines encore naturelles, d'autres colonisées par les promoteurs, nous nous arrêterons à Hog Island pour déjeuner, petite crique avec 3 bateaux, dont un cata qui nous a fait un concert de soca et de reggae avec sono  à fond sur le roof, prolongation du carnaval, avec en prime une super nana lavant son linge en dansant ,le piétinant dans une basine. un régal pour les oreilles et les yeux des vieux à bord!!! Notre seul regret , ne pas avoir osé aller leur demander une copie de leur musique.









Hog Island




Mouillage à Prickly bay où nous avions réservé un taxi le lendemain pour visiter "l'île aux épices" , les paysages de l'intérieur sont magnifiques, avec visites de cascade, de lac, d'une fabrique de cacao, toutes les espèces d'épices et d'arbres exotiques sont présentent, et nous seront commentées par notre guide.












Nuit à la marina de la capitale Saint Georges, matinée au marché dans la vieille ville un des plus coloré rencontré et départ pour Carriacou.










Trinidad -  Grenade



Effervescence au mouillage de Chaguaramas sur la conduite à tenir pour traverser vers Grenada… Le 20 décembre, un voilier c’est fait pirater par une pirogue avec 6 Vénézuéliens armés jusqu’au dent, sous la menace, ils ont dérobés les espèces et une partie de l’électronique. Cela c’est passé de jour, juste au milieu, à 40 milles de chaque côte. Après avoir envisagé de traverser en groupe avec d’autre bateau, (pas facile de se mettre d’accord) je décide de partir de nuit, et de faire une route au moins 10 milles plus à l’ouest, tous feux éteints dès que je sors des eaux territoriales. Il y a par là des plateformes de forage, en veille VHF, c’est rassurant, nous croiserons aussi une plate forme mobile de recherche, avec plusieurs bateaux autour, un vrai arbre de Noël sur l’eau.

Bref tout ce passe bien, et nous arrivons à Grenada – St-David's bay – au petit jour, mes nouveaux passagers Christian et Francine ont été un peu secoués (vent de travers à 7 nœuds de moyenne) mais se sont très bien comportés.


St – David's est une charmante petite baie bien abritée, seul hic, le poste d’immigration et de douane que nous pensions trouver là pour faire la clearance est fermé depuis un an…. Nous n’avons pas très envie de repartir, et solutionnerons le problème avec un taxi qui vient chercher nos papiers et nous les ramènera une heure plus tard. (Adresse et coordonnées trouvées dans le sailor guide anglais «Chris Doyle »  une mine de renseignements pratiques indispensables, nous ne le quitterons plus).La baie abrite un chantier qui prend une très bonne réputation, qualité du travail et prix attractifs, nous rencontrerons beaucoup de collègues qui descendront jusque là pour faire l'entretien ou y laissé le bateau: une bonne adresse et Nicolas le responsable technique est français.








St- David's bay







Grenada marine





CARNAVAL


Chaguaramas est hyper bien organisé pour les "sailors", les Anglo-saxons diffusent un "net" sur la VHF à 8 AM, sur le canal 68, les présentateurs, bénévols, se relaient chaque jour, après présentation des arrivants et des départs, bulletin météo, annonces des manifestations locales, type BB dans tel restaurent, sortie en maxi taxi, Bridge à la Marina, dépose des bouteilles de gaz, suivi des "free treasers" et des "trading treasers" vraiment un exemple de ce que les Français seraient incapable de réalliser.


A Chaguaramas, règne aussi Jessi James "Members Only", merveilleux organisateur de tout ce qu'un sailor peut avoir besoin, notamment profiter au mieux du Carnaval. Chaque jour des organisations en minibus pour assister aux festivitées, billets pris (bien placés), et retours prévus, toujours à l'heure.


Nous assisterons à la finale du concours de Steel band, dont les "large bands" comptent au moins 120 musiciens, difficile de trouver un qualificatif suffisant, exceptionnel.


Le Mardi Gras, départ à 6h15 AM , nous serons placés sur une tribune, à côté de celle d'un des jury de la grande parade, défilés de camion diffusant la Soca à fond la caisse (boules Quies recommandées), et défilés incessants des bands, pour vous donner une idée, je joins quelques photos prises la veille au défilé préparatoire, j'ai pris un film et doit comprendre comment le mettre sur le site.....










CHACACHACARE  Incident!!


Autre endroit prisé de Trinidad, l'île de CHACACHACARE, encienne léproserie désafectée depuis 70 ans reste donc quelques constructions en ruine et de belle plage bordée de végétation ayant repris ses droits, le site est vraiment superbe, mais..... voir la suite:


Quand nous arrivons, seulement 2 bateaux dans une énorme baie, ravisante, occupe un petit mouillage, je décide de nous mettre un peu plus loin, sur un fond de sable indiqué à 2/3 mètres sur le guide très précis que nous avons.


A 2,60 m de fond, dès que je suis sur du sable, je mouille 15 m, et vais faire une marche AR pour crocher la pioche; et point mort.


Quand je retourne à l'avant pour voir, EXPLOSION! je vois le feu de tête de mât qui s'est fracassé sur le pont, à 2 m de moi.  Nous levons la tête, pour voir la tête de mât prise dans des fils électrique, toute l'électronique "scalpée", à l'exeption de l'antène VHF!!!!!!!


Perplexitée à bord, je mets marche AV doucement pour essayer de me dégager, au 2ème essai, le fil se détend dans un grand sifflement, il nous reste à trouver un autre mouillage, charmant, et à compter les dégats: une Windex, un feu de tête de

mât, une amploule à leds, un aérien girouette anémomètre NKE (le pompon! achetez français!!! 650€!!)


Retour à Chaguaramas pour achats de ce que l'on trouve, retour à Scotland bay pour passer 2 heures dans le mât mercredi soir et 2 heures jeudi matin. Reste la girouette NKE que nous remplacerons en Martinique.

Conclusion: quand on mouille, il ne faut pas regarder seulement où l'on met sa pioche, mais il faut aussi être "tête en l'air" le saviez vous????


Les vieux fils électriques traversent encore les baies et les plages heureusement je pense, sans courant!!



TRINIDAD - Quelques jolies baies


A quelques milles de Chaguaramas, 2 très jolies baies, très prisée des Trinidadiens, surtout le Dimanche où ils se retrouvent pour ... écouter de la musique, les sonos de leurs bateaux à moteur sont à l'image de celles de leurs voitures, c'est ici qu'il faut venir vendre des apareillages auditif!


Scotland bay : parait presque innaccessible de la terre, la végétation équatoriale ayant repris le dessus sur des propriétés qui devaient longer la baie au siècle dernier




Scoland bay vue du haut du mât







Sunday party



Couché de soleil à Scotland bay


TRINIDAD - Chaguarramas


Le chantier réservé par mail, au milieu de l'Atlantique nous attendait pour sortir le bateau de l'eau, de vrais pros, manutention impéquable, terre plein propre, ainsi que les sanitaires et la laverie bien équipée.

A Chaguaramas, pas moins de 5 ou 6 chantiers, un vrai centre de stationnement pour se mettre à l'abri des cyclones des Antilles.

PEAKES est le plus réputé, surtout pour la sécurité et le gardiennage, par contre pour tout ce qui est travaux dirigés par le chantier, il nous prennent pour des américains. Heureusement, gravittent sur les docks, des artisans "autorisés", c'est ainsi que nous aurons la chance de rencontrer Abdou, Sénégalais d'origine, qui nous fera une remarquable peinture de pont pendant notre séjour en France.


Par contre, remplacer un bout de liston arraché, sabler la coque sous la flotaison quand nous reviendrons en juin, devis bien plus cher qu'en France alors que la main d'oeuvre est sans doute 5 fois moindre!!!!!!.... on fera cela chez des gens plus raisonnables.









ILE DE TOBAGO


Le lendemain, nous avons contourné la pointe S W de Tobago pour mouiller dans un endroit de rève (dixit les filles) Pigeon point, devant l'hôtel Coco Reef resort, beautiful isn't ? 6 bateaux, Bains 28°, devant nos premiers cocotiers


Anne a trouvé son billet, et nous les nôtres sur internet (merci le wifi de l'hôtel), le lendemain, elle repart en avion et nous remontons la côte ouest, contre vent fort et courant, nave musclée et grains dont nous avions perdu l'habitude; nous atteignons quand même Castara Bay pour déjeuner, jolie baie de pécheurs, plage très colorée

Nuit agitée à Parlatuvier où Tara a du mal à trouver une place au milieu des barques de pécheurs, cannes de bambou déployées.


Nous montons le lendemain jusqu'à la Baie des Pirates et Charlotteville, un grand nom pour une charmante bourgade, située pointe NW de Tobago, quelques pêcheurs, une épicerie, une habitante nous vend 2 salades, et bien sur, l'émigration et la douane, car nous devons faire la clearance, pour la sortie de Tobago et rejoindre Trinidad.


Le lendemain, départ sous quelques violents grains, déjeuner à English bay, réserve naturelle, plage et cocotiers, du bateau nous ne voyons aucune construction, pourtant présente en second plan.



Arrivée à Scarborough

Pigeon Point

Coco Reef Hôtel







  Castara bay



Arc en ciel sur la côte ouest





Pêcheurs à Parletuvier




Charlotteville









Orage dans la baie des Pirates

English bay




ARRIVEE DE L'AUTRE COTE : TOBAGO (Trinidad)


FORMALITES !!!! :


Le 7 décembre au matin, nous mouillons à Scarborough, capitale de TOBAGO, il y a de la place pour 3 ou

4 bateaux, entre le quai des ferrys désservant Trinidad et les pêcheurs, 2 bateaux sont là.

Comme lu dans les livres, à peine mouillé, annexe à l'eau et je descends avec Anne faire les "formalités" pendant qu'elle s'enquiert de trouver un billet de retour car Hubert, son mari et néanmoins employeur, la harcèle depuis plusieurs jours, de "quand rentres tu???" Michèle reste à bord pour nous préparer un super curry de porc, dernier morceau du congélateur.

Bureau de l'immigration 12h. petite salle climatisée 16m2, une quinzaine de personnes attendent assises , ça

fait très préfecture du 93, mais je me rends compte que ici, c'est normal.

Les sailing boats ont une file d'attente spéciale, ce qui me rassure un peu sur le temps à passer ici, on me fait remplir 3 formulaires différents (sur lesquels il y a les mêmes renseignements, mais pas dans le même ordre),

en 3 exemplaires chacun. Je donne mon pensum à une hotesse qui me dit d'attendre. vers 12h45, un grand

gaillard aux allures de Chef apparaît, regarde sur le bureau de l'hotesse les papiers que j'ai remplis, traverse la

salle où nous sommes assis, et sort du bureau de l'émigration, sans un regard....

Avec un autre couple de Français arrivés après moi, nous attendons...., à 13h45 , puis à 14h, nous osons

demander si on va s'occuper de nous: réponse génée, il va arriver, effectivement, le même gaillard arrive à

14h15, une bouteille de coca sous le bras, tout droit de son déjeuner!!!!!!!!. Et bien vous ne le croirez pas, l'Atlantique rend zen, je n'étais même pas en colère, juste embêté pour le déjeuner de Michèle qui nous

attendait!

Le type un peu géné quand même nous a dépatouillé la sortie du territoire d'Anne , difficile à croire,

mais c'est très compliqué d'arriver en bateau et de repartir en avion...... Bref, nous sommes rentrés à 15h30

au bateau, car il fallait aussi passer aux douanes, ce baptème de formalités nous montre que dans ces jeunes

états émergeants, il faut se plier à leurs désidératas, surtout sans sourciller, et de bonne humeur, ainsi tout

va bien.......



LA TRAVERSEE



Difficile de relater une traversée sans tomber dans le piège de l’éternel « journal de bord » vite rasoir, aussi je

ne reprendrai que les 4 premiers jours, ensuite c’est la routine, et je préfère que chacun raconte sa journée

type telle qu’il l’a ressentie.


Jour J : 17/11/2009 14H30 TU

 

Départ de La Gomera par beau temps belle mer longeons l'ile, agréable, nous déchantons vite, quelques heures après, pas de vent et une mer épouvantable, courte et croisée, pleine de courants . Moteur, mais le bateau est secoué comme dans un shaker pendant plusieurs heures, tout cogne et tremble, on a mal pour lui, mais

l'équipage tient bon....

Un peu de vent dans la nuit devant l'île de Hierro,


J +1 

pétole le matin, mais un peu moins secoués.

après des essais de foc croisé et tangonné, de spi sorti avec 7 nd et rentré 3/4 d'heure après à 2 nd de vent!!,

le vent est enfin revenu après le déjeuner 5 à 7 nd, gennaker en l'air (grand foc de 70 m2 envoyé sur le bout dehors) ça appuie bien le bateau


J+2 et 3

temps de demoiselle, mer belle, pas de houle, vent 5 à 10nd, vitesse moyenne environ 5 nd, idéale pour

prendre nos marques et notre rythme de sommeil, quarts de 3 heures, je dors en stand by dans le carré

pendant les quarts des filles, leurs faisant coucou ça va? de temps en temps, cela me convient bien, mais il

faut forcer tout le monde à dormir une ou 2 siestes dans la journée, pour ne pas entamer son capital sommeil

et rester en forme jusqu'au bout.


Madame Michou vaque à son ménage tous les matins, et nous confectionne de très bons petits repas, Anne

prend bien ses marques et participe bien à la vie à bord, enfin, ce que Michèle lui laisse faire....


Depuis le départ, j'ai une vacation radio par BLU avec un "collègue", ZEECADA, rencontré à La Goméra (voir rencontre sur le site) et parti 5 heures avant nous pour les Antilles  avec un bateau beaucoup plus rapide, il s'éloigne de nous mais c'est sympa de se parler chaque jour pour échanger nos positions et les infos météo que nous comparons avec les conditions réelles

Yves avait eu la patience avant le départ de m'initier à l'utilisation de la radio BLU.


J + 4

Au milieu de la nuit, mes prévisions se confirment et nous touchons progressivement le vent attendu (15 puis 18 puis 20 nd) et confirmé par mon ami Claude, qui de Locmiquelic regarde la météo sur notre zone et me transmet

les infos par mail. La vitesse est passée ce matin à 7 nd, grand largue, voile haute et génois, la mer s'agite progressivement et il faut tenir bon l'équilibre, cela a été fatal à un thermos laissé debout qui a été s'écraser sur

la colonne de la cuisine dès que Michèle a eu le dos tourné: cassé -poubelle.

On a failli avoir du poisson pour le déjeuner, grosse touche sur la ligne qui se déroule, je me bats pendant 1/4 d'heure puis... décrochage!!! tous consternés, on avait sorti sceau et épuisette trop tôt.!! du coup, ce sera pommes de terre à l'eau, rillettes, salade (la dernière)


J +……   Après, c’est pareil avec en plus 3 cargos croisés, 3 poissons pêchés, plein de poissons ratés, 2 ou trois voiliers aperçus dont un en contact radio avec une avarie de barre mais qu’il avait fini de réparer,

 le vent qui ne rentre pas, ou pas d’où l’on veut, après une route pratiquement direct, je décide d’aller chercher

du vent plus au sud, il sera sans doute un peu plus fort, nous trouverons 10/15 nœuds, sans atteindre les 15/20 espérés, mais bon an mal an, la vitesse n’est pas si mauvaise, nous traverserons à plus de 6 nœuds de moyenne

ce qui n’est pas si mal pour notre 15 tonnes.


Question avaries, quasi rien à signaler, la latte supérieure de la grand voile à quittée celle-ci (embout dévissé) et celle du dessous c’est cassée dans un empannage, une seule frayeur, une nuit je sens le bateau changer de cap dans mon sommeil, bondit sur le pont, le pilote ne répond plus !!!!!!

Il fonctionne mais la barre ne bouge pas !!, les drosses sont bien en place, plongée dans un coffre arrière avec la lampe, le vérin bouge mais il pend lamentablement désolidarisé de la platine fixée à l’axe du safran qui lui permet

de faire tourner le gouvernail. Heureusement, la rotule est restée sur la platine, ce n’est que l’axe de poussée du vérin hydraulique que s’est dévissé. Je mets en place dans l’instant le pilote de secours sur la barre franche

(installé avant le départ de La Goméra) il fonctionne parfaitement bien, la réparation attendra qu’il fasse jour et

ne demandera qu’à peine ¼ d’heure.

C’est tout pour le suspens, mais c’est une grande satisfaction pour moi de constater à l’arrivée que les heures passées en préparation n’ont pas été vaines, Après 5 000 milles depuis notre départ de Locmiquelic  Tara est en pleine forme.



Une journée de Gérard sur l’Atlantique,

 

Pour moi, la journée commence à 4heure du matin, début de mon quart de nuit, je relève

Michèle qui vient de faire 1heure - 4 heure ; si tout est clair, j’en ai profité pour dormir dans  notre cabine, plus confortable que les banquettes du carré qui s’avèrent un peu étroites à la longue. Mon sommeil, théoriquement

3 heures, est en réalité 2 fois une heure et quelque, tellement j’ai pris l’habitude de passer la tête sur le pont

pour voir si tout est OK.


J’ai pris cette heure pour faire une toilette du matin suivi de mon bol de café, histoire de bien démarrer cette journée. Réglage des voiles, brassière sur les épaules obligatoire, et longe attachée si çà bouge.


Outre la veille visuelle toute les 10 minutes, (3 cargos rencontrés en 20 jours) observation et repérage des

étoiles si le ciel le permet, rédaction du courrier par mail, demande de fichier météo, analyse de celle-ci et de

la route à suivre pour le lendemain.

Ne m’étant pas octroyé le droit de manœuvrer sur le pont s’il n’y a pas une autre personne présente dans le cockpit, j’attends le lever du jour et la montée de Anne pour faire les changements de voilures nécessaire aux modifications de route.

Le temps passe vite jusqu’à 7 heures, j’ai aussi mon rôle de boulanger, c’est le « quart du pain », j’essaye de maîtriser la petite machine offerte par Brigitte et Marc, qui s’avère, malgré mon scepticisme du départ

extrêmement pratique ! J’ai trouvé au bout de 4 jours qu’il fallait mettre la machine sur le cardan de la

cuisinière, les mouvements du bateau empêchant la levée de la pâte qui doit être au calme pour gonfler ! Moyennant quoi, tout l’équipage se réjouit de la miche quotidienne depuis que nous avons épuisé notre

stock de pain du départ.


Vers 7h 30, : manœuvres de pont éventuelles, mise à l’eau de la ligne de pêche, et si il reste un peu de temps, dodo, jusqu’à la première vacation radio BLU à 9h avec Yves et Reine. En fait, nous avons récupéré 2 autres bateaux par hasard, et c’est à 4 que nous conversons, échangeant des infos sur les conditions rencontrées,

nos positions, la météo attendue, nous discutons aussi sur des détails pratiques d’utilisation de matériel ou de

voilure, par les uns ou les autres, et nous nous donnons rendez vous pour une prochaine vacation à 19 h.

Petit à petit, nous apprenons à nous connaître, et échangeons nos expériences passées, notre programme

en cours etc...


11h30 Bip météo ,BLU,  bulletin Atlantique Nord sur R.F.I. (Radio France Internationale) les grandes lignes

de la situation météo sur la zone entre Sud Antilles et Nord Ecosse, et prévisions par zone, confirment celle

que nous recevons par internet, et donne la situation plus au nord, on sait comme cela d’où viennent les

vagues qui nous secouent 3 jours après, (et il y a eu de très grosses tempête dans le nord pendant notre traversée)


12h 12h30, sur la 2ème moitié du parcours réception de fax météo sur la BLU, pour la zone golf du Mexique

et Caraïbe, pour surveiller la naissance de perturbation de type tropicale voir à possibilité cyclonique pouvant

croiser notre chemin, heureusement il n’y en aura pas….


Apéro….Déjeuner, pratiquement toujours dehors, à l’ombre du bimini, (taux couvrant le cockpit, et conservé

en navigation ) En descendant dans le sud, il fait vite trop chaud au soleil

Café, et … sieste bien méritée, dans notre cabine, les filles assurent la veille et elles n’auront pratiquement

pas à me réveiller.., durée 1 heure minimum, mais souvent je remets ça pour une deuxième heure.


Ca nous met bien vers 4 ou 5 heure, et il va faire nuit à 6, il faut avant, faire l’inspection journalière du

bateau, de l’avant à l’arrière, chasser les points où les bouts et les voiles frottent exagérément créant

des points d’usures, éliminer les couinements du métal contre métal, WD 40 à la main, sentir le bateau

à l’aise et marchant bien et sans effort.


Avant la nuit, modifications éventuelles de voilure pour la nuit, en général sans tangon.

Devant la stabilité de la situation météo et en l’absence (à priori) d’orage violent dans le secteur j’ai gardé

2 ou 3 nuits le foc tangonné  (bateau plus stable et sommeil plus paisible contre risque de se battre avec

les écoutes à l’avant du bateau si il faut enlever le tangon à cause d’une accélération brutale du vent)

c’était un risque calculé !! car pas dans les manuels !!!


19h , c’est la vacation BLU du soir, nous annonçons notre pêche du jour, les conseils d’Yves me sont précieux

pour ne plus laisser échapper les poissons qui mordent et n’arrivent pas jusqu’à bord, échange des positions et conditions rencontrées pendant la journée, options météo etc…


- réception des mails de la journée et envoie de ceux que nous avons faits depuis hier.


Apéro…. Diner, en général dans le carré, puis veille pendant que les filles rangent et vaissellent, j’ai beaucoup

de mal à envoyer Michèle dormir, Anne prend le quart 22h / 1h  et je reste dormir dans le carré pendant ce

temps, Michèle se lève à 1h et quand le temps est calme je prend sa place chaude sur notre lit mais habillé,

prêt à sortir rapidement si besoin.

Voilà, à 4h ma journée recommence, bien remplie comme vous le voyez….


Ah, j’oubliais, au milieu de tout cela, la gestion de l’électricité (mise en marche et arrêt du groupe, ) gestion

du congèle (id) en essayant de combiner les 2 si possible, et fabrication de l’eau douce tout les 2 jours

environ, nous ne nous sommes jamais privés de douches prises généralement sur la plage arrière, attachés

bien entendu, et j’ai quand même assumé quelques repas, notamment les poissons.

Cerise sur le gâteau, la dernière semaine comme tout était bien rôdé, j’ai pu attaqué le Ken Follet que Patrick m’avait apporté au Portugal (pavé de presque 1000 pages)

 

Que l’on ne me dise pas « On ne s’ennuie pas sur un bateau en traversée ? »

 

Une journée d'Anne sur l’Atlantique:


Une journée sur Tara , au milieu de l’atlantique c’est se mettre au diapason de  differents rythmes et rites

Rythme et rites de la vie à bord, de l’équipage

« les temps partagés » : repas, conversations « pia pia »,  questions sur la nav : Gérard essaye de faire rentrer des evidences à ses équipières, les Rdv « BLU » avec les collègues, les manœuvres à essayé de bien coordonner avec les ordres du skipper , observer les voiles , le bateau.

« les temps seule  » : les quarts, celui du matin 7h/10h, celui de nuit 22h/01h : moments magiques où on se sent merveilleusement seule sur l’océan, (mais en toute sécurité car GG dort d’un œil)

La sieste, moment réparateur,

La lecture et l’écriture de mon journal de  bord

Rythme  de l’océan et du bateau :

Adapter le corps aux mouvements.

Se brancher sur la  respiration de la houle,  

Observer les mouvements des nuages, des oiseaux , des étoiles : apprendre à les reconnaitre , les retrouver.

Ecouter les vagues , le vent , les bruits du bateau.

Sentir le sel sur sa peau , le soleil qui tape


« Mais on ne s’ennuie pas 20 jours sur l’Océan » ?

Non, pas un instant. Aucune  vague, aucun nuage, aucune étoile  ne se ressemble,

 il faut bien ce temps là pour sortir de soi et ressentir toutes les sensations qu’offre TARA et l’Atlantique.


Anne MORIN   


Après juste 20 jours de mer, nous arrivons à Scarborough, capital de l'ile de TOBAGO le 7 décembre 2009.

 

 

QUELQUES IMAGES


manoeuvre


les équipières


foc tangonné de nuit




Michèle au bureau


     une des tenues de soirée     


   

           1er pain ..... 3 cm

    


  

    


scènes de la vie quotidienne


        

  

 



    


visite à 600 milles de toute côte!


Dorade coryphène (1m de long)

6 repas pour 3 personnes!


      

 

  



no comment

 










CANARIES




LA GOMERA



Nous aimons tout de suite cet endroit très authentique et décidons d’y rester jusqu’au 14 novembre (date d’arrivée de notre équipière Anne) pour parfaire la préparation du bateau et faire l’avitaillement pour la traversée.


La place du port s’anime tous les soirs à l’heure espagnole, les femmes aux terrasses des cafés, les enfants jouant seuls et les maris devant le foot…


Le tour de La GOMERA en voiture est un enchantement, variétés de paysages arides, cultures en terrasses, palmeraies, routes de forêts, nous alternons du niveau de la mer aux altitudes de plus de 1200 mètres, du soleil à 25° à 13° dans les nuages et la pluie…….


Pas mal d’étrangers se sont installés ici définitivement, on peut les comprendre !

Sur les pontons, bateaux en partance, dont un couple de français pour son deuxième tour du monde avec lequel nous sympathisons et échangeons de riches informations

Des ferries débarquent chaque jour des touristes en majorité espagnols  qui se fondent dans les environs…..




arrivée sur La Goméra




San Sébastian de La Gomera






Arc en ciel à l'intérieur de l'ile





Vallée Gran Rey






Mouillage à Vallée Gran Rey




Sur la route du retour à San Sébastian





LAS PALMAS à LA GOMERA



Longeons la côte Est de Gran Canaria, toujours alternance de villages de vacances et de pécheurs, non accessibles pour notre bateau, passée la pointe sud, mouillons dans une crique, à l’entrée d’une marina (Pasito Blanco) très privée et gardée ! au pied d’un golf, enfin du vert tendre, très class….

4 bateaux dont 3 français, nous y flânerons pendant 3 jours, température air et eau idéale (27 à 30). Gérard s’entraine avec son matériel de plongée pour récupérer serviette et masque tombés au fond de l’eau inopinément.


A quelques milles le ravissant port d’opérette de Puerto MOGAN , réputation non usurpée, par chance peu de touristes, mais port complet, nous nous contenterons du mouillage, rouleur à souhait mais cela valait la peine.


Traversée vers LA GOMERA (85 milles) malgré le vent bien établi de travers (22noeuds) et une vitesse moyenne de 7,5 nœuds, nous ne pourrons l’atteindre avant tard dans la nuit et préférons nous mouiller vers 23 heures au fond de la baie de Los Cristianos au sud de Tenerife, au pied d’une falaise ténébreuse mais à l’abri de vent.


Rien à voir dans cet endroit nous repartons le matin pour LA GOMERA alternance de moteur et de vent fort, arrivée vers 14heure.




Gran Canaria



Un joli voisin à Las Palmas






Pasito Blanco






MOGAN





Ouf, serviette et masque récupérés et en prime un petit exercice de plongée



FUENTEVENTURA à GRAN CANARIAS (Las Palmas)


Quittons Puerto Calero et longeons une côte assez inhospitalière, aux à-pics et ravines aux couleurs chatoyantes, toujours parsemés de taches blanches (complexes de vacances !!)

Mouillage sauvage abrité !!! par l’ile de Lobos entre Lanzarotte et Fuenteventura.

Cette dernière, tout en longueur reste très désertique, grandes plages pour kites et surfeurs, nous avons la surprise de découvrir une marina nouvelle dans une authentique petite ville Canarienne, « GRAN TARAJAL », ouverte depuis cette année mais encore inconnue des voileux.. Au Ponton, 3 français, 2 espagnols, nous parlons de nos futurs parcours et échangeons nos cartes marines.

Y passons 3 jours très agréables, (diner tapas sur le passeo maritimo etc)

Au sud de l’ile, côtoyons sur un ponton une barque de retour de pêche, qui nous offre notre diner, un poisson de roche type dorade (en meilleur..)

 

Traversée vers Las Palmas (55 milles ) sous gennaker, très confortable , arrivée au mouillage paisible à l’extérieur du port, nous retrouvons nos amis Nota, Michel et Ioannis (voir rencontre).Pour Gérard, cours d’astronomie et sextant avec Ioannis, visite de l’île pour Michèle avec ses amis. Nous resterons 6 jours au ponton de la marina, de cette grande ville très bien équipée bateau + grands magasins, marché couvert, belles boutiques etc….

 





Pécheur triant son poisson,

Gérard fait une approche , nous mangerons un superbe poisson pour le diner.Il reste vraiment des gens authentiques dans ces îles






.........Contrastes........






de GRACIOSA à LANZAROTE (40 milles)


Le 18 nous nous arrachons avec regret de cet endroit magique, longeons Lanzarote et ses volcans, l'alizé de N.E. de 15 noeuds nous fait défiler rapidement la cote arride parcemée de petites villes blanches en bord de mer, puis viennent malheureusement les villages de vacances concentrés autour de la capitale et de l'aéroport.

Nous nous arrétons à Puerto Calero, surtout pour y trouver un électricien, (toujours mon pb d'alternateur non résolu), nous découvrons une des plus belles marinas d'espagne bordée de palmiers, de bars et de restos sympa.

Nous sommes au pied du chantier et mardi 20, mon problème électrique est résolu, enfin j'espère, ouf.

J'en ai profité pour faire quelques bricolages et modifier ce qui semblait devoir l'être, et Michèle un grand ménage et la lessive....




Non, ce n'est pas un téléphone, mais la nouvelle pompe d'eau de mer.......



Nous avons eu droit aux 3 gouttes de pluie ..de l'année, et à l'arc en ciel qui les a accompagnées!





de MADERE à GRACIOSA  (260 milles)



13 octobre 12 h, départ tranquille pour les Canaries, météo sympa, vent de travers 8 à 13 noeuds, le bateau marche bien avec son nouveau gennaker, foc léger de 70 m2 qui nous propulse assez vite entre 6 et 7 noeuds.

Après 48 heures de navigation idéale, quel plaisir de voir émerger petit à petit les montagnes sombres et désertiques de Graciosa, (plus petite ile habitée des Canaries)  et les hautes falaises de Lanzarotte dans le fond.

Nous embouquons le canal qui sépare les 2 iles vers 15heures, et mouillons dans la baie de Playa Francesa, où se trouve une quinzaine de voiliers de toutes nationalités, certains viennent nous saluer en annexe, c'est un peu le bout du monde, aucune végétation ni habitation en vue...

Le lendemain, à une demi heure d'annexe, l'incroyable petit port de Caleta del Sebo, maisons basses blanchies à la chaux, barques colorées des pécheurs locaux, rues de sable fin, quelques 4x4 , on ote ses chaussures et on rève de paradis, dépaysement assuré....





Arrivée à Graciosa




Graciosa, décors de cinéma








Graciosa







de POVOA de VARZIM à MADERE



  (660 milles) nous en ferons 890)


Lundi 28 Août au matin, après le plein de fuel au port de pêche, retour au ponton d’accueil pour un réglage et mouchoirs agités des amis de ponton -Chantal, David, Johanna, Martin, les danois etc et bien sur notre ami Tomané avec Fernando et Victor . BYE-BYE  POVOA que nous avons beaucoup apprécié ( y compris la Capitainerie de la Marina pour ses services et l’amabilité de Marie-José etc …)

Après deux jours de très petit vent –et donc beaucoup de moteur !!! nous changeons de cap, direction l’Algarve dans l’attente du retour d’Eole….Nous ne regretterons pas ces trois jours – Sagres(au pied des falaises), Lagos (belle Marina, remarquable chantier à sec ou nous retrouvons Carlos et Delphine (voisins de Locmiquelic) , jolie ville colonisée par les Anglais !) et Alvor ( petit bijou de mouillage au pied du vieux village)

Madère est encore à 400 milles, nous allons devoir en parcourir 530 !, le vent dans le nez.

Après un départ en douceur, 36 heures très agitées et secoués au près serré (28/32 nd de vent avec un grain tropical à 42nd !)

Suivirent 2 jours agréables, il en faut bien, avec pêche de 4 bonites (5 à 600g)

Arrivée le 9 octobre sur Madère dans un mouillage au décor splendide, déjeuner et premier bain de mer (24°) avant de nous poser dans la très « chic » Marina de Quinta do Lorde ( en fin de construction ) ou sont rassemblés les bateaux participants aux Rallyes des Iles du Soleil et de l'ARC.

Nous louons une voiture et parcourons l’ile du nord au sud (impressionnants à pics, jolis villages soignés, nature exubérante, palmiers, fleurs, bananeraies ...), ascension du pic Ruivo point culminant à 1840 m.par un sentier au dessus d’une mer de nuage, ravissant.

Funchal est une élégante et jolie capitale où nous rencontrerons même Notre Dame de Fatima en pèlerinage!!






Gastronomie à bord par temps calme






Bricolage électronique




Arrivée en Algarve (Lagos)




Levé de lune sur le village d'Alvor






1er mouillage et premier bain à Madère

.

Apperçus de Madère:


             Vallée à Madère                              Pointe nord Ouest                                   Funchal

Mer de nuage sur le pic Ruivo


Tara tout petit sous l'étrave de Météor

notre voisin Météor (52 mètres)


               les Jardins                                           le marché                               Arrivée de Fatima


Escale et chantier à POVOA de VARZIM (Nord Potugal)


 

Charmante petite Marina au bout d’une grande station balnéaire très équipée, avec Casino et « animation », mais pas trop tard le soir heureusement.

Nous sommes là grâce à Philippe, voisin de Locmiquelic qui s’y arrête tous les étés et nous a vanté le charme des lieux et la compétence du chantier TOMANE, il ne s’est pas trompé..

Nous resterons sur le chantier aux sec 17 jours aux bons soins de Mr « no problème » qui nous refait une peinture de coque magnifique !! -nécessitant de longs préparatifs- Il pourvoie avec un réseau d’amis à tous les autres travaux, électriques, mécaniques, soudure, décalcomanie sur l'annexe, etc……avec une gentillesse inouïe. En un mois nous nous sommes fait un Vrai ami.

Gérard, lui, continue à préparer, réparer, contrôler toutes sortes de petites et grosses « choses » y compris 2 jours perchés en haut du mât !!!!!  la liste des « restes à faire » est presque claire.

Michèle adore se promener dans les ruelles et découvre chaque jour de nouvelles boutiques, épiceries, boucheries, boulangeries. Nous avons notre cantine dans un petit resto  (déjeuner moins de 5€ vin et café compris.

- Escapade un après midi au marché de Barcelos haut en couleurs et diner chez Joaquim (voir « rencontre »)

Vacances touristiques pendant 3 jours avec Patrick et Véronique, (frère de Gérard) (voir « rencontre »)

Pleins de bateaux de passage en partance, ou de retour de grands voyages, ou hivernant,

Tout ce monde se retrouve autour d’un barbecue collectif le soir pour échanger des informations précieuses, Roger et Danielle(voir « rencontre ») de retour après plus de 30 ans en Pacifique me persuadent de ne pas manquer la Nouvelle Calédonie, pas dans le pré-programme mais pas loin de la route, il me convainct définitivement en m’apportant un CD avec toutes les cartes, mouillages avec photos, une mine de renseignements (dont il a participé à la l’élaboration ) ma feuille de route va donc sans doute être déjà modifiée !!




Sortie de l'eau



Préparation de la coque avant peinture





"TOMANE", Mister no problem, Antonio Lima pour les intimes et Maître es peinture à Povoa.



Tara ravivée dans sa nouvelle robe



Au revoir Povoa






De LOCMIQUELIC à POVOA DE VARZIM   ( 573 milles)



Le ponton de Locmiq quitté avec Gérard Boutin en renfort, sous un beau soleil et la Citadelle passée ce mardi 18 Aout, direction Ster Vraz à Belle Ile, au mouillage.

Diner champagne dans la jolie maison de nos amis Michel et Joëlle (sans elle malheureusement).

Au petit matin, Vrai départ en mer, vent variable, Gérard prend des ris la nuit suivante, mer très coupée, surpris par des rafales orageuses au matin- tout valdingue ( enfin ce qui n’était pas assez bien rangé !!), partage des quarts sans souci et beaucoup trop de « moteur » jusqu’à Sada (baie à côté de La Corogne) ou nous attendent Claude et Marie sur BluePeter ,au ponton.

Après ces 3 jours de traversée plutôt molle, deux escales de nuit à CAMARINHAS et CORRUBEDO Deux autres stop vers le sud, à COMBARO –surpris par la tout nouvelle marina et un élégant Yacht-club, visite du vieux centre avec ses Horeos en granit, si typiques., et Bayona, toujours aussi sympathique. Vent 26/28 nœuds pour passer le Cap Silleiro et descendre sur

VIANA DE CASTELO  (problème d’enrouleur de foc par 35 nds de vent, pas facile d’entrer !) Très bel environnement, la basilique Sta Lucia nous domine.

Le lendemain nous longerons une belle cote de plages et de villes aux hauts buildings avec montagnes en arrière plan avant d’atteindre POVOA de VARZIM( sous sirène du port –cause brouillard !) accueilli au ponton par Philippe et Tomané qui doit nous refaire la peinture de la coque

 





Coucher de soleil sur Ster-wraz





Gérard et Gérard font la nav.




Claude et Marie sur "Blue Peter" à Sada





Combaro




Viana do Castelo





DEPART : 18 Août 2009


SEQUENCE EMOTION


Michèle voulait partir dans la discrétion et la plus stricte intimité, seuls nos voisins LE NY étaient au courant et sur le ponton pour récupérer des choses que nous laissons à Locmiquelic; au moment de larguer les ammares, arrivent du bout du ponton, avec trompette flonflons etc un groupe de VRAIS COPAINS, qui avaient traversé la Bretagne, pic-niqué incognito  pour ne pas nous dérranger et juste nous saluer au moment du départ.

Gérard rattache le bateau et saute sur le ponton pour les embrasser, Michèle trop émue n'en revient pas et a le souffle coupé, n'ose même pas descendre, ils nous somment de partir et nous larguons finalement les liens qui nous retenaient à Locmiquelic.

 

MERCI aux MOUTARD MARTIN et au GEGADEN pour ces 5 minutes de BONHEUR que nous ne pourrons jamais oublier. Les larmes de Michèle ont coulé plus loin que la citadèle........













PREPARATIFS - Avril à Août 2009



MAI  à JUILLET travail intensif 12h par jour, pas de WE, pas de RTT... et les nuits à cogiter, réveil de plus en plus tôt, enfin plus tôt qu'en activité!!, pour améliorer TARA :


       - Pose d'un déssalinisateur

       - Installation de l'éolienne

       - Cuve à eau noire dans les WC pour notre entrée dans le clan écolo

       - nettoyage du réservoir de fuel (pas un luxe), enlevé 1/2 cm de caramel dans le fond

         puis laver au diluant industriel (de quoi mourir)

       - fabrication de 2 petits coffres sur la jupe arrière en forme de banc pour la pèche ou

         pour la douche

       - éllaboration d'une colonne au centre de la cuisine

       - remplacement du guindeau et de l'ancre (30kg , la 20 kg ancienne est reléguée en

         secours

       - confection d'un arceau dans le cockpit pour protection des équipiers , prolongation de la capotte et                       fixation du bimini et du taud de soleil, bien utile où nous allons....

       - dépose , révision et repose du pilote automatique, drosses de barre, drisses etc

       - pose et installation d'un émetteur récepteur BLU pour communication avec les autres bateaux








       

                                                         ******


7 et 8 mai STAGE DIESEL  à Nantes pour Gérard, organisé par S.T.W. association pour barjo voileux de mon style ou l'on trouve de tout, très interressant , visiter le site www.stw.fr









                                                       *******


15 avril 2009, le déménagement de Levallois arrive à Locmiquelic qui nous accueille par un radieu soleil, quelques jours pour vider les cartons (ou les stocker tels quels au grenier, et au boulot sur Tara, le compte à rebours est commencé, J- 4 mois, ça va passer très vite.


Heureusement j'ai eu début Avril l'aide très éfficace de Gérard BOUTIN  pour m'aider à la corvée annuelle de carénage, pendant que Michèle s'occupait de sa deuxième petite fille et surtout de la maman.



                                                       ******


 31 Mars 2009  : RETRAIRE OFICIELLE ET DEFINITIVE


Que d'émotion de quitter la vie active, mais quand c'est pour un tel projet .....  les collègues de bureau ont été FORMIDABLES et çà, çà fait très chaud au coeur.


                                                       ******


7 et 8 Mars STAGE MEDECINE


Michèle et moi avons participé à un stage de médecine à bord, non pas pour faire en 2 jours des études de médecine mais pour connaître les premiers gestes, réunir les éléments à communiquer à un médecin à distance pour évaluer un diagnostique, et recevoir une prescription, apprendre les gestes élémentaires d'urgence pour administrer la prescription, recoudre, immobiliser une fracture, faire une piqure, etc.... 



   Michèle et son pied de cochon


               Assistance studieuse








                                                       ******



%MENU-COMBOBOX